Les camions-poubelles sont particulièrement exposés sur le réseau routier
Par Karl LORAND
19/10/2016 - 19:06
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Martinique
Le décès d'un éboueur hier (mardi 18 octobre 2016) dans l'accident d'un camion-poubelle au quartier Pain de Sucre à Sainte-Marie interroge sur les difficultés rencontrées par ces véhicules sur nos routes. Des problèmes liés à l'élagage, à des véhicules gênants et la dégradation de la chaussée sont remontées quotidiennement par les entreprises aux collectivités.
La mort de Daniel Cupit, éboueur âgé de 57 ans, dans l'accident d'un
camion-poubelle du groupe Seen au quartier Pain de Sucre à Sainte-Marie
braque les regards vers une profession difficile à exercer.
Selon les premiers éléments, le chemin étroit emprunté par le camion s'est dérobé en partie sous les roues du poids lourd. Les fortes pluies de ces dernières semaines auraient affaibli l'assise de la route selon des observations préliminaires.
Plus généralement, les camions qui effectuent le ramassage d'ordures connaissent souvent des difficultés de circulation sur notre réseau routiers. Les voies sont souvent étroites que ce soit dans les campagnes ou dans les centre-ville. Des problèmes liés à l'élagage ou au stationnement de véhicules gênants sont également pointés du doigt par les éboueurs et leurs employeurs.
"Ces points noirs sont quotidiennement remontés aux collectivités. Dans certains cas les camions doivent circuler en marche arrière, ce qui est interdit. Ce sont les collecitivités en fonction de la propriété de la route qui interviennent. Avec les problèmes météo que nous avons eu ces derniers temps, l'état des routes est pire que d'habitude. J'ai demandé à mes chauffeurs d'être encore plus prudents que d'habitude", explique Martin Brichant, directeur général de FISER.
Les entreprises de ramassage d'ordures ménagères doivent par ailleurs composer avec un habitat déconcentré et éparse en Martinique et parfois difficlement accessibles. Les chauffeurs et les éboueurs assurent pourtant des rotations de plus en plus proches des habitations à la demande des administrés qui eux payent des impôts pour la collecte des ordures ménagères.
Karl Lorand et Cédric Catan
Selon les premiers éléments, le chemin étroit emprunté par le camion s'est dérobé en partie sous les roues du poids lourd. Les fortes pluies de ces dernières semaines auraient affaibli l'assise de la route selon des observations préliminaires.
Plus généralement, les camions qui effectuent le ramassage d'ordures connaissent souvent des difficultés de circulation sur notre réseau routiers. Les voies sont souvent étroites que ce soit dans les campagnes ou dans les centre-ville. Des problèmes liés à l'élagage ou au stationnement de véhicules gênants sont également pointés du doigt par les éboueurs et leurs employeurs.
"Ces points noirs sont quotidiennement remontés aux collectivités. Dans certains cas les camions doivent circuler en marche arrière, ce qui est interdit. Ce sont les collecitivités en fonction de la propriété de la route qui interviennent. Avec les problèmes météo que nous avons eu ces derniers temps, l'état des routes est pire que d'habitude. J'ai demandé à mes chauffeurs d'être encore plus prudents que d'habitude", explique Martin Brichant, directeur général de FISER.
Les entreprises de ramassage d'ordures ménagères doivent par ailleurs composer avec un habitat déconcentré et éparse en Martinique et parfois difficlement accessibles. Les chauffeurs et les éboueurs assurent pourtant des rotations de plus en plus proches des habitations à la demande des administrés qui eux payent des impôts pour la collecte des ordures ménagères.
Karl Lorand et Cédric Catan
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