FUSILLADES A PARIS : FRANCOIS HOLLANDE DECRETE L'ETAT D'URGENCE EN FRANCE
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
14/11/2015 - 02:26
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Martinique
Le président de la République François Hollande, lors d'une déclaration solennelle à l'Elysée, a décrété l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire national et la fermeture des frontières. Une déclaration faite au milieu de la nuit de vendredi 13 au samedi 14 novembre à la suite des attentats qui ont fait, quelques heures plus tôt, au moins 39 morts et de nombreux blessés à Paris.
Dix mois après les attentats contre Charlie Hebdo, contre l'hyper-marché
casher et l'assassinat de Clarissa Jean-Philippe, Paris a été frappée
dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015 par une série d'attentats.
Au moins un demi-douzaine de points ont été visés par ces attentats : la salle de spectacle "le Bataclan", le bouleverard Beaumarchais, la rue Bichat, la rue de Charonne, la rue Faidherbe, le stade de France.
C'est manifestement au Bataclan où se déroulait un concert de rock que le bilan humain de ces attentats a été le plus lourd. Plusieurs spectateurs ont été pris en otage par au moins quatre terroristes. Les forces du Raid sont intervenus pour les libérés et ont donné l'assaut dans la nuit alors qu'un conseil des ministres extraordinaire se tenait à l'Elysée.
A l'issu de l'assaut du raid, le nombre d'une centaine de mort était avancé et la police annonçait la mort des quatre terroristes.
Peu après une heure du matin en France, un bilan provisoire de 118 morts sur l'ensemble des attentats était avancé.
Au stade de France, en plein match France-Allemagne, au moins trois détonations étaient entendues à l'extérieur du stade provoquées notamment par des terroristes kamikazes. Une première en France, selon certains observateurs.
Exfiltré du stade de France, où il devait assister au France-Allemagne, le chef de l'Etat a rejoint une cellule de crise au ministère de l'intérieur, place Beauvau, en présence du premier ministre Manuel Valls et de la ministre de la justice Christiane Taubira.
Quelques temps plus tard de retour à l'Elysée, François Hollande prenant la parole pour une déclaration solennelle décrétait l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire nationale et la fermeture des frontières.
Peu après le président de la république présidait un conseil des ministres extraodinaires à l'issu duquel un communiqué été diffusé apportant des précisions notamment sur le périmètre et dont vous trouvez ci-après l'intégralité :
"Le Conseil des ministres, convoqué par le Président de la République, s’est réuni le 14 novembre à 00h. Sur le rapport du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de la Garde des sceaux, ministre de la justice, un décret déclarant l’Etat d’urgence a été adopté. Il prend effet immédiatement sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Corse. Il permet notamment d’interdire la circulation des personnes et d’instituer des zones de protection et de sécurité.
Un second décret a également été adopté pour mettre en œuvre des mesures renforcées dans l’ensemble des communes d’Ile-de-France. Ces dispositions permettent l’assignation à résidence de toute personne dont l’activité est dangereuse, la fermeture provisoire des salles de spectacles et des lieux de réunion, la remise des armes et la possibilité de procéder à des perquisitions administratives. Par ailleurs, le Président de la République a décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières. Les services des douanes sont également mobilisés à cet effet. Les écoles, lycées et établissements scolaires et universitaires seront fermés ce samedi en Ile-de-France et les voyages scolaires annulés. Les hôpitaux ont été mobilisés. Le plan blanc a été déclenché. La cellule d’aide aux victimes des ministères des affaires étrangères, de la justice et de la santé, en lien avec la Préfecture de police, a été activée. Un conseil de défense a été convoqué ce samedi à 9h. D’ores et déjà 1500 militaires supplémentaires ont été mobilisés. Le Président de la République restera à Paris et ne participera pas au G20. Il sera représenté par le ministre des affaires étrangères et du développement international et par le ministre des finances et des comptes publics."
Avant même la déclaration du président Hollande, Barak Obama, le président des Etats-Unis, a réagi depuis la Maison Blanche. Il a tenu à exprimer son soutien à la France et aux Français... C'est toute l'humanité qui est frappé, a-t-il notamment déclaré, avant de reprendre en français la devise de la République, Liberté, Egalité, Fraternité. Aux Etats-Unis, de nombreux bâtiments publics se sont mis aux couleurs bleu, blanc, rouge. Plusieurs chancelleries occidentales ont également exprimé leur soutien à la France.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
Au moins un demi-douzaine de points ont été visés par ces attentats : la salle de spectacle "le Bataclan", le bouleverard Beaumarchais, la rue Bichat, la rue de Charonne, la rue Faidherbe, le stade de France.
C'est manifestement au Bataclan où se déroulait un concert de rock que le bilan humain de ces attentats a été le plus lourd. Plusieurs spectateurs ont été pris en otage par au moins quatre terroristes. Les forces du Raid sont intervenus pour les libérés et ont donné l'assaut dans la nuit alors qu'un conseil des ministres extraordinaire se tenait à l'Elysée.
A l'issu de l'assaut du raid, le nombre d'une centaine de mort était avancé et la police annonçait la mort des quatre terroristes.
Peu après une heure du matin en France, un bilan provisoire de 118 morts sur l'ensemble des attentats était avancé.
Au stade de France, en plein match France-Allemagne, au moins trois détonations étaient entendues à l'extérieur du stade provoquées notamment par des terroristes kamikazes. Une première en France, selon certains observateurs.
Exfiltré du stade de France, où il devait assister au France-Allemagne, le chef de l'Etat a rejoint une cellule de crise au ministère de l'intérieur, place Beauvau, en présence du premier ministre Manuel Valls et de la ministre de la justice Christiane Taubira.
Quelques temps plus tard de retour à l'Elysée, François Hollande prenant la parole pour une déclaration solennelle décrétait l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire nationale et la fermeture des frontières.
Peu après le président de la république présidait un conseil des ministres extraodinaires à l'issu duquel un communiqué été diffusé apportant des précisions notamment sur le périmètre et dont vous trouvez ci-après l'intégralité :
"Le Conseil des ministres, convoqué par le Président de la République, s’est réuni le 14 novembre à 00h. Sur le rapport du Premier ministre, du ministre de l’Intérieur et de la Garde des sceaux, ministre de la justice, un décret déclarant l’Etat d’urgence a été adopté. Il prend effet immédiatement sur l’ensemble du territoire métropolitain et en Corse. Il permet notamment d’interdire la circulation des personnes et d’instituer des zones de protection et de sécurité.
Un second décret a également été adopté pour mettre en œuvre des mesures renforcées dans l’ensemble des communes d’Ile-de-France. Ces dispositions permettent l’assignation à résidence de toute personne dont l’activité est dangereuse, la fermeture provisoire des salles de spectacles et des lieux de réunion, la remise des armes et la possibilité de procéder à des perquisitions administratives. Par ailleurs, le Président de la République a décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières. Les services des douanes sont également mobilisés à cet effet. Les écoles, lycées et établissements scolaires et universitaires seront fermés ce samedi en Ile-de-France et les voyages scolaires annulés. Les hôpitaux ont été mobilisés. Le plan blanc a été déclenché. La cellule d’aide aux victimes des ministères des affaires étrangères, de la justice et de la santé, en lien avec la Préfecture de police, a été activée. Un conseil de défense a été convoqué ce samedi à 9h. D’ores et déjà 1500 militaires supplémentaires ont été mobilisés. Le Président de la République restera à Paris et ne participera pas au G20. Il sera représenté par le ministre des affaires étrangères et du développement international et par le ministre des finances et des comptes publics."
Avant même la déclaration du président Hollande, Barak Obama, le président des Etats-Unis, a réagi depuis la Maison Blanche. Il a tenu à exprimer son soutien à la France et aux Français... C'est toute l'humanité qui est frappé, a-t-il notamment déclaré, avant de reprendre en français la devise de la République, Liberté, Egalité, Fraternité. Aux Etats-Unis, de nombreux bâtiments publics se sont mis aux couleurs bleu, blanc, rouge. Plusieurs chancelleries occidentales ont également exprimé leur soutien à la France.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
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