Eau potable : les habitants de Morne Capot reprennent espoir

Par 14/09/2022 - 13:00 • Mis à jour le 14/09/2022 - 16:51

Cap Nord et la SME ont proposé une solution provisoire aux habitants de Morne Capot. Un problème de foncier retarde néanmoins le début des travaux.

    Eau potable : les habitants de Morne Capot reprennent espoir
Plan des travaux prévus pour alimenter Morne Capot.

Une lueur d’espoir pour les habitants du Morne Capot. C’est le sentiment exprimé hier soir à la sortie de la réunion de travail qui s’est tenue pendant deux heures hier après-midi, mardi 13 septembre, en sous-préfecture de la Trinité.    

A l’ordre du jour, les situations de ces familles du Lorrain régulièrement privées d’eau potable depuis plusieurs années alors qu’elles vivent à proximité de l’usine de Vivé. La nouvelle sous-préfète, Charlène Duquesnay a mené les débats en présence de Tony Tanic, porte-parole du collectif du Morne Capot, de représentants de la Société Martiniquaise des Eaux, de l’Agence Régionale de Santé, du SDIS, de la Collectivité Territoriale de Martinique, représentée pour la première fois et de Cap Nord, en la personne du maire de Trinité.

"Je dois reconnaître qu'il y a une lueur d'espoir. Il y a des avancées. Je salue la présence de la CTM à la réunion. Le collectif de Morne Capot ne demande qu'à voir ce qui a été dit transformé en actes", a confié Tony Tanic, porte-parole du collectif de Morne Capot.

Des solutions provisoires ont été envisagées avant de statuer sur le raccordement définitif du quartier, notamment la mise en place de canalisations extérieures d’urgence. En attendant, la distribution de bouteilles d’eau et l’installation de citernes se poursuivront et s'amplifieront. Reste à s’entendre sur quelle usine se raccorder (Marigot ou Lorrain) avant d’entamer les travaux définitifs.

"Avec Cap Nord, nous avons proposé de remplacer les tronçons les plus abîmés en urgence. Sur cette opération d'urgence, nous sommes prêts. Il manque un élément, ce sont les autorisations sur le foncier. Il faut désormais que nous ayons les autorisations de passage sur des terrains privés", explique Patrick Ponnamah, directeur général adjoint de la SME. "Nous souhaitons qu'il y ait une meilleure collaboration des riverains concernés parce que ça retarde le lancement des travaux", insiste-t-il.