Don d'organes : il suffit de le dire
Par Karl LORAND
22/06/2015 - 14:26
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Martinique
C’est la 15 ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs; c'est là l'occasion de rappeler l'importance de faire part à ses proches de sa position sur la question.
La journée de réflexion sur le don d'organes a un double objectif : le
premier est de sensbiliser le grand public à cette cause - car le manque
de greffons reste un problème - et le second est d’inciter chacun à dire à
ses proches si il est pour ou contre le don d’organes et de tissus. Une
démarche importante car ce sont vers les proches du défunt que se tournent
les médecins afin de savoir si ce dernier était opposé - ou non - au don
de ses organes.
214 patients sur liste d'attente
Pour la région Antilles-Guyane, 214 patients étaient inscrits sur liste d'attente de greffe au 1er janvier 2015. En 2014, pour 18 personnes recensées en état de mort encéphalique, seules 7 ont pu être prélevées (par conséquent 14 patients ont pu bénéficier d'une greffe rénale). On recense 11 refus dont 2 exprimés du vivant et 6 refus des proches qui ne connaissaient pas la volonté du défunt.
Un geste qui sauve des vies
Nicole Cadaré a été agressée à l’acide en 1996. Elle a subi de longs traitements. Elle s'est déplacée en métropole, avec l'espoir qu'on lui vienne en aide, une fois sur place on lui répond qu’une opération n’est pas possible... Elle sera finalement opérée avec succès en Martinique à l'hôpital de la Meynard en 1998."Je n'y croyais pas car je ne savais pas qu'on pouvait faire une greffe de la cornée." a t-elle expliqué.
France-Lise Arnerin y a cru et a été greffée d'un rein. Après une première tentative qui a échoué, c'est finalement la deuxième qui été la bonne, elle nous a livré un témoignage émouvant.
Il suffit de le dire
Il y a 12 ans, le couple Julienne a perdu sa fillle Aldrine de 22 ans au Prêcheur dans un accident de voiture. Ils ont tout de suite accepté de donner ses organes à l’hôpital. "On nous a demandé si on voulait bien donner ses organes, de suite on a dit oui. On est très bien suivi très bien encadré, on a très bien été préparé." expliquent Chantal et Albert Julienne.
A tout âge il est conseillé de se prononcer pour ou contre le don et d'en parler à son entourage, en dehors de tout contexte d’urgence, cela peut permettre à plus de malades de recevoir une greffe et dans le même temps, de garder la vie pour plusieurs d'entre eux.
Audrey Ollon et Yvonne Guilon
214 patients sur liste d'attente
Pour la région Antilles-Guyane, 214 patients étaient inscrits sur liste d'attente de greffe au 1er janvier 2015. En 2014, pour 18 personnes recensées en état de mort encéphalique, seules 7 ont pu être prélevées (par conséquent 14 patients ont pu bénéficier d'une greffe rénale). On recense 11 refus dont 2 exprimés du vivant et 6 refus des proches qui ne connaissaient pas la volonté du défunt.
Un geste qui sauve des vies
Nicole Cadaré a été agressée à l’acide en 1996. Elle a subi de longs traitements. Elle s'est déplacée en métropole, avec l'espoir qu'on lui vienne en aide, une fois sur place on lui répond qu’une opération n’est pas possible... Elle sera finalement opérée avec succès en Martinique à l'hôpital de la Meynard en 1998."Je n'y croyais pas car je ne savais pas qu'on pouvait faire une greffe de la cornée." a t-elle expliqué.
France-Lise Arnerin y a cru et a été greffée d'un rein. Après une première tentative qui a échoué, c'est finalement la deuxième qui été la bonne, elle nous a livré un témoignage émouvant.
Il suffit de le dire
Il y a 12 ans, le couple Julienne a perdu sa fillle Aldrine de 22 ans au Prêcheur dans un accident de voiture. Ils ont tout de suite accepté de donner ses organes à l’hôpital. "On nous a demandé si on voulait bien donner ses organes, de suite on a dit oui. On est très bien suivi très bien encadré, on a très bien été préparé." expliquent Chantal et Albert Julienne.
A tout âge il est conseillé de se prononcer pour ou contre le don et d'en parler à son entourage, en dehors de tout contexte d’urgence, cela peut permettre à plus de malades de recevoir une greffe et dans le même temps, de garder la vie pour plusieurs d'entre eux.
Audrey Ollon et Yvonne Guilon
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