Des faux billets de 50 euros circulent en Martinique
Depuis quelques jours, l’alerte aux faux billets de 50 euros est de retour dans certaines boutiques. Le phénomène se répète à chaque période de grandes vacances, selon l’Institut d'Émission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM).
Après le constat la circulation de faux billets de 50 euros dans plusieurs commerces de Martinique, l’Institut d'Émission des Départements d’Outre-Mer (IEDOM) appelle la population à être vigilante sur toutes les coupures.
Un phénomène récurrent
L’année dernière, à la même période, 50 % des faux billets étaient des billets de 50 euros. Cette année, ce chiffre est passé à 73 % sur la même période des grandes vacances.
La directrice de l’IEDOM, Florence Mar Picart, constate une fois de plus ce phénomène.
Ce qu'on peut constater cette année à nos guichets, c'est bien une augmentation des faux billets, plus particulièrement de 50 euros en 2024. J'ai fait une extraction à la même date pour plus de cohérence, et on observe une augmentation d'environ 20 %.
Pour les commerçants victimes de cette arnaque, il est malheureusement impossible d'être remboursé d’un faux billet. Si vous en êtes victime, vous devez vous rendre dans une brigade de gendarmerie ou à la police pour porter plainte.
Distinguer le vrai du faux
Pour éviter cette situation douloureuse, il est possible de distinguer un vrai billet d’une pâle copie en le manipulant et en observant les détails de sa fabrication. Florence Mar Picart, directrice de l’IEDOM, donne des astuces pour reconnaître certaines copies.
Il faut regarder le billet par transparence. On doit voir un filigrane représentant le portrait d'Europe, la déesse, et la valeur du billet. Si ce filigrane n'apparaît pas, le billet est faux. Cela est valable pour tous les types de coupures. Ensuite, une autre méthode consiste à incliner le billet : le nombre émeraude change légèrement de couleur. Si ce n’est pas le cas, le billet est un faux et il ne faut pas l’accepter.
Pour rappel, la contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par des institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 450 000 euros d'amende.
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