Des avocats lancent une plate-forme qui regroupe les plaintes des citoyens contre les banques
Par Sullyvan DAPHNE
28/10/2016 - 15:45
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Martinique
Des avocats ont lancé une plate-forme (mysmartcab.fr) qui permet à tout citoyen de mener une action collective contre les banques. Elle a été rejointe par des avocats martiniquais. Leur objectif est de dénoncer les pratiques des établissements bancaires en matière de calculs des intérêts de vos prêts immobiliers. Une centaine de martiniquais ont d'ores et déjà déposés leur dossier.
Ils ont pour objectif de dénoncer les pratiques des établissements
bancaires en matière de calculs des intérêts des prêts immobiliers selon
l’année lombarde. C'est à dire que les taux sont calculés sur 360 jours au
lieu des 365 réglementaires. Ça peut paraître peu, mais cela peut
rapporter gros sur l'ensemble des échéances.
Cette plate-forme (mysmartcab.fr) a été créée en France et elle a été rejointe par des avocats martiniquais qui ont décidé de participer au mouvement. Elle permet à tout citoyen de mener une action collective contre les banques.
Maître Gladys Ranlin, avocate référent de mysmartcab en Martinique, précise que les dossiers seront traités individuellement et noyés dans la masse des procédures.
"Les cas seront individuellement traités. Il y a un avocat référent par région et département. C'est mon cabinet qui a été désigné pour la référence pour la Martinique. Les dossiers de la Martinique seront traités en Martinique mais avec les moyens que nous avons mis en place en commun. L'intérêt de ce type de pratique est double.
La mutualisation entraîne la réduction du coup des procédures. Il est évident que se retrouver en face d'une banque et devoir mettre en place des expertises de toute nature, décourage et coûte très cher. Lorsque vous avez recours à des instruments mutualisés, le coût est moindre et l'intérêt de la procédure est présent."
À l’image des class action américaine, des justiciables français tentent de se regrouper pour attaquer leurs contrats de prêts immobiliers.
Près de la moitié des banques de la place calculeraient ces prêts sur la base d’une année dite lombarde et cette pratique entrainerait des erreurs pouvant aller à plusieurs des dizaines de milliers d’euros pour l’emprunteur, ce que confirme maître Gladys Ranlin.
Une centaine de martiniquais inscrites sur la plate-forme
Sur le million de contrats immobiliers signés chaque année en France, seul 200 d’entre eux sont contestés par les emprunteurs. Les autres ne s’y aventurent pas faute souvent de moyens. C'est face à ce constat qu’il a été imaginé de créer cette action collective.
Aujourd'hui, il y a près de 900 contribuables qui se sont inscrits sur la plate-forme dont une centaine de martiniquais. L'étude du dossier est gratuite et la fin de la période de souscription est prévue pour la fin de l'année 2016.
L'éclairage complet de Cédric Catan.
Sullyvan.D avec Cédric Catan
Cette plate-forme (mysmartcab.fr) a été créée en France et elle a été rejointe par des avocats martiniquais qui ont décidé de participer au mouvement. Elle permet à tout citoyen de mener une action collective contre les banques.
Maître Gladys Ranlin, avocate référent de mysmartcab en Martinique, précise que les dossiers seront traités individuellement et noyés dans la masse des procédures.
"Les cas seront individuellement traités. Il y a un avocat référent par région et département. C'est mon cabinet qui a été désigné pour la référence pour la Martinique. Les dossiers de la Martinique seront traités en Martinique mais avec les moyens que nous avons mis en place en commun. L'intérêt de ce type de pratique est double.
La mutualisation entraîne la réduction du coup des procédures. Il est évident que se retrouver en face d'une banque et devoir mettre en place des expertises de toute nature, décourage et coûte très cher. Lorsque vous avez recours à des instruments mutualisés, le coût est moindre et l'intérêt de la procédure est présent."
À l’image des class action américaine, des justiciables français tentent de se regrouper pour attaquer leurs contrats de prêts immobiliers.
Près de la moitié des banques de la place calculeraient ces prêts sur la base d’une année dite lombarde et cette pratique entrainerait des erreurs pouvant aller à plusieurs des dizaines de milliers d’euros pour l’emprunteur, ce que confirme maître Gladys Ranlin.
Une centaine de martiniquais inscrites sur la plate-forme
Sur le million de contrats immobiliers signés chaque année en France, seul 200 d’entre eux sont contestés par les emprunteurs. Les autres ne s’y aventurent pas faute souvent de moyens. C'est face à ce constat qu’il a été imaginé de créer cette action collective.
Aujourd'hui, il y a près de 900 contribuables qui se sont inscrits sur la plate-forme dont une centaine de martiniquais. L'étude du dossier est gratuite et la fin de la période de souscription est prévue pour la fin de l'année 2016.
L'éclairage complet de Cédric Catan.
Sullyvan.D avec Cédric Catan
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