Comment limiter le risque de cancer du col de l’utérus

Par 21/11/2015 - 17:20 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28

Le cancer du col de l’utérus est particulièrement virulent en Martinique. Souvent, il est même mortel. Sur notre île chaque année il y a entre 30 et 90 nouveaux cas, en France environ 3000 cas sont recensés.

    Comment limiter le risque de cancer du col de l’utérus
Le HPV ou papillomavirus humain est une maladie sexuellement transmissible. Etre infecté n’est pas si grave, car prise à temps, cette maladie se soigne très bien. Sauf que dans la majorité des cas, cette infection n’est pas soignée et peut se transformer en cancer du col de l’utérus.

Le symptôme principal de cette MST est l’apparition de verrues dans la zone des organes génitaux aussi bien chez l’homme que chez la femme.

Le moyen pour se faire dépister consiste en la réalisation d'un "frottis". Dans un autre registre, il existe aussi un vaccin.

Il y a quelques jours, le professeur François Denis participait à un colloque concernant un programme de recherche sur la prévention du cancer du col de l’utérus en Martinique. Il a insisté sur la nécessité d’agir sur le dépistage par frottis et d’amener plus de femme à effectuer ce test.
Il ajoute : « En France, on considère qu’au moins 40% des femmes n’ont jamais eu de frottis. En Martinique c’est différent puisque seulement 40% des femmes ont accès au frottis. Il faut aussi respecter une certaine chronologie.
Le pic de l’infection est autour de 16, 18, 20 ans, lors des premiers rapports sexuels. Par contre, le pic du cancer est à 40 ans. Il est donc évident qu’il faut faire une surveillance régulière. Un cancer avéré c’est pratiquement un tiers de décès. »

Le professeur Francois Denis etait l'invité de la rédaction le samedi 21 novembre.



Xavier Chevalier et Pascale Lavenaire


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