15 nouveaux véhicules de secours pour les pompiers de Martinique
Le service territorial d'incendie et de secours de Martinique (STIS) a pris livraison de 15 nouveaux VSAV cette semaine. Des véhicules flambant neufs qui permettront de renouveler un parc vieillissant.
La mission de renouvellement du parc de VSAV des pompiers de Martinique se concrétise. Cette semaine, le STIS Martinique a pris livraison de nouveaux matériels roulant. Il s'agit en l’occurrence 15 VSAV, véhicules de secours et d’assistance aux victimes.
Ils s’ajoutent aux 6 reçus il y a quelques mois. Au cours des trois dernières années, la CTM a fortement contribué à cette opération en débloquant une subvention exceptionnelle de 6 millions d’euros.
Ce coup de pouce était intervenu en réponse à un mouvement de grève remarqué des soldats du feu. Ces derniers réclamaient en effet du matériel neuf et surtout en état de marche. On se souvient des véhicules dont le retroviseur tenait avec du skotch ou encore des défaillances de freins. Des doléances qui ont visiblement été entendues.
"Il faut dire que la grève a parfois du bon. Dans la mesure où ça oblige certains élus à se rendre compte qu'il y a des carences. Des carences qui ne sont pas de notre fait. Au contraire nous avons réparé ces manquements puisque nous avons pu redresser la situation grâce au signal d'alarme de nos syndicats", assure Belfort Birota, président du STIS Martinique.
En même temps que l'acquisition de matériel roulant fonctionnel, le STIS poursuit la mission de remise en état du bâti. Les travaux avaient été entamés du temps de l'ancienne région et sont désormais assumés par la CTM. Dans les prochains mois, près d'une douzaine de casernes devrait sortir de terre.
"Celle du Vauclin sera livrée d'ici la fin du mois de septembre", espère Belfort Birota. "Case-Pilote a démarré. Nous étions la semaine dernière chez le maire du Diamant puisque nous allons commencer les travaux. Basse-Pointe est à l'étude. Notre programme de casernement avance", ajoute le président du STIS.
La CTM a également subventionné la mise en place du service d'alerte du STIS. D'ailleurs, le sujet du financement de l'organisme qui avait provoqué de nombreuses passes d'armes entre élu, semble être réglé.
L’une des problématiques du STIS était les retards de paiement de la part des communes de leur contribution annuelle. La mensualisation a visiblement permis de corriger ce déficit de financement. "Nous connaissons les difficultés des collectivités. On peut dire que les maires ont fait des efforts. Aujourd'hui, à part deux ou trois communes qui traînent des pieds, les autres sont à jour quasiment de leur contribution grâce à la mensualisation. J'ai noté une volonté pleine des maires de participer à la sécurité", précise Belfort Birota.
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