Une cellule psychologique au lycée de Bellevue après les accusations d'agressions sexuelles visant un professeur
Une enquête est en cours après la suspension d’un professeur du lycée de Bellevue, à Fort-de-France, soupçonné d’agressions sexuelles sur plusieurs élèves. Un soutien psychologique a été mis en place ce lundi matin (28 avril), à destination de la communauté scolaire.

Après les graves accusations concernant un professeur de l’établissement, un soutien psychologique a été mis en place ce lundi matin (28 avril), au sein du lycée de Bellevue, à Fort-de-France, à destination de la communauté scolaire.
Pour rappel, une enquête de police est ouverte après les accusations visant un professeur de sciences, soupçonné d’agressions sexuelles sur plusieurs élèves, mineures au moment des faits.
L’enseignant mis en cause remplacé
L’enseignant avait été suspendu, à titre préventif, juste avant les vacances scolaires. Il avait été mis en cause par plusieurs dénonciations sur les réseaux sociaux.
Le rectorat a procédé à son remplacement dès ce lundi matin (28 avril), pour assurer la continuité pédagogique.
« La rentrée s’est passée normalement »
Serge Baclet, professeur au lycée de Bellevue, représentant syndical du SNES et secrétaire de la FSU, assure que la rentrée s’est globalement bien passée ce lundi matin, même si ce type d’accusations touche l’ensemble du corps enseignant.
Il y a des psychologues du rectorat qui peuvent recevoir les gens qui le demandent. Mais en règle générale, la rentrée s'est passée normalement au lycée. Je n'ai pas encore vu tous les collègues. Le fait qu’un collègue se fasse lyncher sur les réseaux sociaux, ça trouble toujours tous les collègues, quels qu'ils soient. Il se dit beaucoup de choses. Il y en a qui, peut-être, sont fausses, d’autres qui, peut-être, sont vraies. On ne sait pas. Ce qu’on peut faire, nous, c'est que les choses se passent dans le calme et qu’elles soient faites de manière sereine. C'est important d'avoir une cellule psychologique pour les collègues de l’établissement qui voient un tel lynchage. Le collègue a été remplacé pour qu’il y ait une continuité. Comme c'est quelque chose quand même d'assez particulier, nous attendons les suites de cette enquête.
Une première audition
Les investigations se poursuivent. Le commissariat de Fort-de-France, en charge du dossier, se tient prêt à recevoir toute personne concernée pour témoigner, qu’il s’agisse de victimes ou de témoins.
Une première audition a eu lieu le mardi 15 avril, celle d’une jeune femme qui avait 15 ans au moment des faits présumés, alors qu’elle était en classe de seconde.
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