Un point de deal et un laboratoire de production de crack démantelés par les gendarmes

Les gendarmes de Martinique ont procédé à une opération judiciaire qui a conduit à l'interpellation de plusieurs individus notamment à Rivière-Salée.

C'est l'aboutissement d'une enquête longue de plusieurs mois menée par les brigades de recherches des compagnies du Marin et de Fort-de-France. Les premiers éléments relevés par les enquêteurs ont permis d'établir la présence d'un point de deal à Rivière-Salée.

Les gendarmes ont notamment constaté que les échanges de produits se déroulaient sur la voie publique et dans un bar situé à proximité immédiate. À l'occasion de ces constatations, plusieurs individus ont été identifiés.

La brigade de recherches de Fort-de-France a repéré de son côté un individu qui se livrait à la production de crack. C'est sa production qui fournissait le point de deal de Rivière-Salée.

Ces infos permettaient de lancer une enquête sur la direction du parquet de Fort-de-France.

De la drogue, des armes et de l'argent

C'est donc mercredi dernier qu'un coup d'arrêt a été donné à cette filière. Deux compagnies de gendarmerie, l’antenne du GIGN de Martinique, renforcées par les escadrons de gendarmerie mobile présents sur l’ile ont procédé à l’interpellation de plusieurs personnes sur les communes de Rivière-Salée, Ducos et du Lamentin.

Lors des perquisitions 135 grammes de crack, 209 grammes de cocaïne, 292 grammes de résine de cannabis, 2,8 kilos d’herbe de cannabis ont été découverts.

Les enquêteurs ont aussi mis la main sur 7300 € et 1800 pesos dominicains, des armes et des munitions (fusil à pompe, armes blanches, pistolets à impulsions électriques). 

Dans le laboratoire de fabrication de crack localisé au domicile d’un des mis en cause des produits de coupe, des produits et matériels nécessaires à la transformation de la cocaïne en crack ont été retrouvés.

Les véhicules utilisés par les malfaiteurs dans le cadre de leur trafic, ont été également saisis.

Présentés au Tribunal Judiciaire vendredi (12 décembre 2025), les cinq principaux malfaiteurs ont été placés en détention provisoire en attendant leur comparution devant le tribunal correctionnel.