Saisie de cannabis : les prévenus devraient être présentés au parquet dans la journée

Par 15/01/2016 - 16:49 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:26

Les enquêteurs de l’OCRTIS ont saisi dimanche au large de Basse-Terre en Guadeloupe un peu plus d’une tonne d’herbe de cannabis. 6 hommes ont été interpellés; ils sont âgés entre 20 et 30 ans. Certains d’entre eux se sont présentés comme étant des marin pêcheurs; la marchandise devait aller en Guadeloupe. Ils seront présentés dans le courant de la journée au parquet de Fort-de-France.

    Saisie de cannabis : les prévenus devraient être présentés au parquet dans la journée
Ce n’est plus un secret dans le milieu de la drogue : l’île de Saint Vincent est réputée comme étant un gros producteur d’herbe de cannabis et qui alimente le marché de Guadeloupe et de Martinique. C’est donc tout naturellement que les gardes de côtes des deux îles - avec le concours de la direction régionale de l’OCRTIS basée en Guadeloupe - ont multiplié les actions pour neutraliser des trafiquants. L’opération menée dimanche dernier au large de Basse-Terre fait partie du quotidien des services de l’OCRTIS.

L'opération s’est avérée fructueuse puisqu’elle a permis de localiser une yole d’une dizaine de mètres puissamment motorisés (deux moteurs de 250 chevaux). L’avion des gardes côtes a surtout constaté que les occupants de la yole tentaient de faire disparaitre... En vain.

Les enquêteurs ont pu récupérer les 50 ballots qui flottaient sur l’eau : soit 144 kilos d’herbe, une saisie exceptionnelle, destiné on l’a dit au marché de trafiquants ou de consommateurs de Guadeloupe. 6 individus ont été interpellés, tous originaires de l’île de Saint-Vincent. Ces présumés convoyeurs de drogue ont tous été rapatriés en Martinique. Ils devraient être présentés à un juge dès ce vendredi au terme de leur garde à vue. Le temps sans doute pour les hommes de l’OCRTIS d’identifier les commanditaires de la marchandise, à qui elle devait être livrée et les producteurs, encore faudrait-il que les convoyeurs se montrent bavards... ce qui est plutôt rare.

Audrey Ollon et Jean-Marc Pulvar