Prise d'otage : trois auteurs interpellés, 2 victimes saines et sauves
La situation est sous contrôle au centre-ville de Fort-de-France. Les policiers du RAID ont procédé à l'interpellation de trois personnes. Deux victimes ont été récupérées saines et sauves.
Les policiers du RAID sont intervenus avec succès dans la bijouterie Martinique Bijoux au 33 de la rue Lamartine. La prise d'otage qui a débuté vers 16 h 20 s'est soldée par une triple interpellation vers 18 heures.
Trois hommes, âgés d'une vingtaine d'années, ont été arrêtés dans le commerce dans lequel ils retenaient deux personnes : le gérant du commerce et son fils, qui sont sains et saufs.
À sa sortie, le gérant de la bijouterie paraissait très choqué, selon notre journaliste sur place (vous entendrez son témoignage dans nos éditions de ce jeudi matin).
Une intervention du Raid
Selon nos premiers éléments, les trois hommes, arrivés gantés et capuchés et l'un d'eux porteur d'un pistolet automatique, ont fait irruption dans la bijouterie mais se sont retrouvés enfermés par l’action du frère du gérant, qui a baissé le rideau.
Très vite, après l'alerte passée par un témoin, un gros dispositif de police a été déclenché. Les hommes du Raid ont été engagés et ont négocié avec les braqueurs, joints grâce au téléphone du frère du gérant de la bijouterie.
Dans un premier temps, l’un des malfaiteurs a évoqué au téléphone la présence d’un blessé par balle dans le commerce, indiquant « qu'il se vidait de son sang ». Il a aussi, par la suite, assuré être seul sur place, puis a demandé à ce qu'on les laisse partir.
Des négociations
Mais finalement, après moult négociations, les trois individus se sont rendus. L'arme à feu a été déposée au sol avant que le Raid n'investisse les lieux. Les policiers sont intervenus en toute sécurité.
Les auteurs des faits ont été placés en garde à vue au commissariat de police de Fort-de-France où ils sont actuellement entendus.
Les investigations sont en cours pour confirmer les motifs de leur acte, un simple braquage comme semble s'orienter l'enquête, ou des représailles comme ils ont aussi pu le dire, dans leurs diverses versions très contradictoires.
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