Meurtre à Fort-de-France : l'auteure présumée avait des antécédents psychiatriques
La femme de 25 ans, accusée du meurtre de jeudi soir (26 juin), à la rue du Gouverneur Ponton, avait déjà été hospitalisée à Mangot-Vulcin en début d'année, après une première agression.
L’auteure présumée du meurtre commis jeudi soir à Fort-de-France est une jeune femme de 25 ans, au profil psychologique fragile. Elle serait atteinte de schizophrénie et souffrirait également de toxicomanie.
Internée en début d’année à l’hôpital psychiatrique de Mangot-Vulcin au Lamentin après une première agression, elle avait ensuite été libérée.
Placée sous curatelle renforcée, elle avait pu obtenir un logement.
Mais ce jeudi soir, elle aurait ainsi récidivé. Alors qu’un homme d’une trentaine d’années discutait aux abords du marché de l’Asile, il aurait été subitement attaqué.
La jeune femme lui aurait porté plusieurs coups de couteau, notamment au niveau du cou. Il n'a pas survécu à ses blessures, malgré l'intervention des pompiers et du Samu.
L'agresseuse aurait également tenté de s’en prendre à d’autres personnes sur place.
En garde à vue depuis jeudi
Interpellée jeudi soir, peu après les faits, à proximité des lieux, elle a été placée en garde à vue où elle est entendue par les policiers.
Les experts psychiatriques et psychologiques doivent l'examiner pour déterminer si elle est accessible à une sanction pénale.
Il s'agit du 18ème homicide depuis le début de l'année, dont 14 par arme à feu et 5 pour ce seul mois de juin.
« Davantage de moyens humains et matériels »
Pour Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France, qui a récemment rencontré un conseiller du ministre de l'intérieur à Paris, il faut davantage de moyens de répression, humains et matériels, mais aussi de prévention pour endiguer cette spirale de violences.
À ÉCOUTER Didier Laguerre, maire de Fort-de-France
Le maire de Fort-de-France assure aussi avoir initié des échanges avec des villes comme Nice, dans l'Hexagone, pour une meilleure optimisation de la police municipale, face aux phénomènes de délinquance.
On travaille aussi au niveau de l'Union Européenne pour la mobilisation de fonds européens, spécifiquement au niveau de la prévention au niveau du trafic de stupéfiants, même si l'homicide de jeudi n'est pas spécifiquement lié. Mais ça, on l'a fait grâce au forum européen de sécurité urbaine, que l'on a pu intégrer il y a une dizaine de jours
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