Emeutes d'octobre au Marin : armes, drogue et argent saisis chez des suspects

Par 04/02/2025 - 16:18 • Mis à jour le 04/02/2025 - 20:46

Dans le nuit du 10 au 11 octobre 2024, des émeutiers se déchaînent sur toute la Martinique. La commune du Marin a été concernée. Fin janvier, les gendarmes ont interpellé plusieurs suspects impliqués dans les incidents sur le territoire marinois.

    Emeutes d'octobre au Marin : armes, drogue et argent saisis chez des suspects

L'affaire sera jugée le 14 mars prochain. Les mis en cause ont demandé un renvoi de l'affaire pour préparer leur défense. Ce sont 6 personnes qui ont été présentées à la justice dans le cadre de ces investigations sur les émeutes et les pillages commis au Marin dans la nuit du 10 au 11 octobre 2024.

Les 3 principaux mis en cause ont placés en détention provisoire et 3 autres été placés sous contrôle judiciaire, dans l’attente de leur procès.

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Ces hommes et ces femmes âgés de 18 à 46 ans sont soupçonnés d'avoir participé aux graves incidents survenus cette nuit là. Au centre commercial Marine Bay, il s'en était notamment pris à un magasin de papeterie et fournitures de bureaux, un salon de coiffure et un opticien avaient notamment été ciblés. Des enseignes pillées puis incendiées volontairement.

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Armes, cannabis et argent

Les suspects ont été interpellés lors d'une vaste opération de gendarmerie le 27 janvier dernier. Les premières perquisitions ont conduit à la saisie d’objets provenant des pillages (outillages électroportatifs, bijoux, multimédias, lunettes, ...) ainsi que d'une arme de poing, deux fusils de chasse, plus de 2 kg d’herbe de cannabis et plusieurs centaines d’euros dont l'origine serait douteuse selon les forces de l'ordre.

Dans ces enquêtes complexes, des receleurs ont également été interpellés pour possession d’objets volés qui leur ont été remis ou vendus par les mis en cause. Ils sont également convoqués en justice pour répondre de leurs actes. Des investigations supplémentaires se poursuivent (dans le cadre d’une autre enquête ouverte) pour notamment entendre un individu interpellé et dont la garde à vue avait dû être levée avant défèrement.

D'autres interpellations pourraient avoir lieu au cours des prochaines semaines. Depuis le début de la vague d'émeutes et de violences volontaires en septembre en Martinique, les gendarmes ont interpellés 118 personnes.


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