Deux femmes victimes d'un car-jacking à Schoelcher durant les violences urbaines
Vers minuit, deux jeunes femmes qui sortaient de leur travail ont été prises en chasse avant que leur véhicule ne leur soit dérobé. Dans la même séquence, les pompiers ont été la cible de jets de pierres puis de tirs.
Il était presque minuit lorsque le cauchemar a débuté pour les deux jeunes femmes âgées de 19 et 20 ans. De retour de leur travail, elles empruntent la RN2 sur le territoire de Schoelcher. Arrivées au niveau du rond-point de Bâtelière, les émeutiers les laissent passer mais très vite, elles se rendent compte qu’elles ont été suivies jusque chez elles.
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C’est là qu’elles se font braquer leur voiture de location. Une voiture qui s’est ensuite retrouvée sur le barrage avant d'être incendiée.
Un peu plus tard, des individus seraient retournés toquer à leur domicile. Les jeunes femmes qui sont sur le territoire depuis peu sont sous le choc.
Effrayées, elles comptent changer de domicile. Elles auraient porté plainte ce matin.
"Nous sommes scandalisés"
Un peu plus tard, toujours à Bâtelière, c'est au tour des pompiers d'être mis en danger. Intervenus pour un véhicule en feu sur le parking du centre commercial, ils font appel aux gendarmes pour assurer la sécurité de la prise en charge du feu.
À l'arrivée des forces de l'ordre, des individus tirent alors à l'arme automatique dans leur direction.
Les pompiers et gendarmes ont d’ailleurs été visés par des tirs notamment à Schoelcher.
Secrétaire général du syndicat national des sapeurs pompiers professionnels, Noël Nestorine raconte cette scène d'une grande violence :
Ils intervenaient au niveau d'un supermarché et à un moment, ils ont entendu des coups de feu. Les gendarmes ont demandé à ce que tout le monde quitte les lieux. Ils ont quitté les lieux. Nous sommes scandalisés, bien entendu. Nous sommes choqués. Il y a une montée de la violence autour de cette période qui met en danger des pères de famille, des mères de famille. Et oui, ça nous fait peur. On est scandalisé, choqué. Ce sont des pompiers qui accusent le coup, qui sont surpris, qui sont aussi dans cette frayeur et qu'on va protéger à travers, bien sûr, un suivi, sachant que nous ne sommes pas à l'abri qu'il y en est d'autres encore ce soir, d'autres encore le soir prochain
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