Au Carbet, la brigade de gendarmerie incendiée, de nombreux affrontements toute la journée
Dans cette commune du Nord Caraïbe, la tension est montée d’un cran ce mercredi (9 octobre). Barrages, affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, jets de gaz lacrymogènes, jets de pierre, incendies volontaires ont émaillé la journée. La brigade territoriale mobile ouverte en août a été brûlée.
La situation reste très tendue ce mercredi soir au Carbet. De violents affrontements ont opposé une bonne partie de la journée manifestants et forces de l’ordre.
Ce soir, bâtiment municipal qui sert de local à la brigade territoriale mobile de gendarmerie, tout juste inaugurée au mois d’août, a été totalement incendié.
Depuis 6 heures, une centaine de personnes s’est positionnée au Carbet pour bloquer la RN2. Plusieurs centaines de véhicules ont dû faire demi-tour.
Les gendarmes ont pris l’attache des manifestants pour connaître leurs intentions. Ces derniers ont confirmé leur volonté de maintenir les barrages.
« C'est la désolation »
Le maire, Jean-Claude Ecanvil, s’est beaucoup investi pour jouer les médiateurs.
À ECOUTER La réaction du maire du Carbet, au micro de Matteo Pasteau
Mais, pour les autorités, il s’agit d’un axe primordial reliant le nord-caraïbe à Fort-de-France, notamment. Aux environs de midi, les gendarmes mobiles sont intervenus une première fois pour libérer la RN2.
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Selon nos éléments, quatre militaires ont été très légèrement blessés par des jets de projectile.
L’usage de la force a alors été requis pour libérer les axes. Ce soir, à 18h, une cinquantaine de personnes sont encore sur place, tout comme les gendarmes, également présents.
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