Accidents mortels du week-end : des contrôles renforcés à venir
Une hécatombe a eu lieu sur les routes de Martinique ce week-end (4 février). En moins de 24h, trois personnes sont décédées dans des accidents impliquant des deux-roues, selon un bilan encore provisoire. Une femme est encore entre la vie et la mort. La préfecture réagit.
Deux hommes sont décédés ce week-end lors d’un choc frontal entre deux motos dans la nuit de samedi à dimanche (3 au 4 février) sur la voie du TCSP à Fort-de-France. Il était aux environs de 1h du matin.
D’après les premières constatations des policiers et les témoignages des témoins, les pilotes des deux engins, une moto et un scooter, circulaient à très vive allure sur la voie du TCSP. Leurs deux passagères avaient été grièvement blessées et transférées au CHU de la Martinique, avec un pronostic vital engagé.
Selon nos sources proches de l’enquête, l’une des deux jeunes femmes a toujours un pronostic vital engagé. L'autre, âgée de 16 ans, irait mieux et aurait commencé à parler/
Hier soir encore, en conclusion d'un week-end décidément damatique, le pilote d’un deux-roues a lui aussi perdu la vie dans un accident au Lamentin, sur la RN1, vers 20h30; au niveau de la Brasserie Lorraine.
4 tués sur les routes en 2024
Ce qui porte donc, désormais, à 4 le nombre de victimes de la route depuis le début de l’année en Martinique (trois hommes et une femme). Trois se trouvaient à moto. Ces accidents mortels sont survenus entre le 31 janvier et le 4 février.
Paul-François Schira, directeur du cabinet du préfet de Martinique, réagit à cette hécatombe.
Ces 3 morts du week-end auraient pu être évitées. On voit bien que ce sont des conduites à risques qui créent cette mortalité routière importante en Martinique. Les deux accidents les plus récents dans les dernières 24h ont été le fruit d’inconséquences que nous ne pouvons que déplorer
À moins d’une semaine du lancement des jours gras, le représentant de l’État annonce un renforcement des contrôles.
Les forces de l’ordre, gendarmes et policiers, sont présents sur le dispositif pour le sécuriser (plus d’une centaine de policiers étaient mobilisées sur la Bèt a Fé). De la même manière, sur les plus grands axes routiers, les gendarmes sont également présents. Le problème, c’est qu’on a beau faire tous les contrôles possibles, à chaque fois, nous avons un même taux de non-conformité concernant l’assurance, le permis, la ceinture, le portable, le casque, etc… La peur de la sanction, manifestement, ne suffit pas. Il faut donc jouer sur la peur de perdre un proche
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