15 braquages en moins de 15 jours
Depuis le début du mois d'août 2017, les témoignages concernant des vols avec armes et violences se multiplient. Des bandes différentes s'attaquent notamment aux propriétaires de véhicules et n'hésitent pas à faire feu en cas de résistance. Les forces de l'ordre recherchent activement les auteurs de ces faits mais n'ont toujours pas réussi à enrayer cette spirale criminelle.
Selon les forces de l'ordre, il y aurait une quinzaine de victimes enregistrées depuis le 12 août. La multiplicité des braquages et la violence orchestrée inquiètent la population. Pour les policiers et les gendarmes, l'interpellation des braqueurs est donc une priorité absolue.
Tout commence dans la nuit du 12 août 2017. Au moins quatre braquages ont été recensés : une pizzeria à la Route des religieuses, puis des motos et une voiture volées à Rive-Droite, à Balata-Tivoli et à Sainte-Marie.
Quatre jours plus tard, le 16 août, à Sainte-Thérèse le propriétaire d'une grosse cylindrée se fait voler sa moto. Dans tous ces cas, les braqueurs sont armés et n'hésitent pas à faire preuve de violence. On dénombre ainsi trois victimes blessées par balles, une par la crosse d'un pistolet mitrailleur.
La nuit et en plein jour
Les premières agressions se sont produites entre 19 heures et 2 heures du matin, dans des ruelles ou des voies mal éclairées ou encore peu fréquentées à ces heures là.
Une autre série de braquages se déroule cette fois de jour. Des voitures et d'autres motos sont dérobées. Les malfaiteurs n'hésitent pas cette fois à s’en prendre à des femmes seules ou des couples.
Enquête en cours
Ces braqueurs violents qui se promènent dans la nature mettent les autorités sur les nerfs. Une vingtaine d'agents du SRPJ, de la police criminelle et du commissariat central collaborent avec la cellule spécialisée de la gendarmerie pour mettre fin à spirale de violence.
Pour l'heure aucun lien n'est totalement établi entre toutes ces affaires. Le mode opératoire ferait plutôt penser à des équipes à tiroir confient des sources proches de l'enquête. Ces délits sont imputés à deux voire plusieurs groupes.
Des modes opératoires différents
En effet, si certains agresseurs agissent cagoulés, d'autres n'hésitent à se montrer à visage découvert. Certains s'exprimeraient avec un accent anglophones et parlaient uniquement en créole. Selon les témoignages recueillis, des martiniquais participeraient activement à ces méfaits.
Des éléments qui poussent les enquêteurs à travailler conjointement avec les autorités sainte-luciennes. Les forces de l'ordre prennent aussi en compte la possibilité d'un mimétisme de certains délinquants.
Plusieurs interpellations
Jusqu'ici deux personnes ont été interpellés par le GIGN lors d'une opération de grande envergure. Plus récemment à Texaco une patrouille a pris en flagrant délit de vol trois hommes. Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été arrêté après être tombé de sa moto lors d'une course poursuite. Les deux autres personnes sont parvenues à fuir en voiture.
Des interpellations qui parlent peu à la population qui n'attend qu'une chose : l'arrestation de tous les auteurs de ces braquages.
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