[VIDÉO] Opération enlèvement de gros déchets et dépollution sur le site de Port Cohé
La Cacem a mené une opération nettoyage hier (mardi 28 janvier) à Port Cohé au Lamentin. Objectif : dépolluer le site et amorcer un projet d’aménagement visant à restaurer son écosystème et à sécuriser ses infrastructures.
![[VIDÉO] Opération enlèvement de gros déchets et dépollution sur le site de Port Cohé](https://rci.fm/sites/default/files/styles/facebook_share/public/2025-01/WhatsApp%20Image%202025-01-28%20at%2017.42.53.jpeg?itok=gPHKo090)
Longtemps laissé de côté, le site de Port Cohé était devenu un véritable foyer de pollution, entre épaves de bateaux, déchets métalliques et pneus jonchant la mangrove. Pour y remédier et restaurer l'environnement, une opération de nettoyage a été menée hier.
Protéger l’environnement
Cette opération d’envergure a mobilisé plusieurs acteurs, dont la brigade environnementale de la Cacem, chargée de surveiller le site et de veiller au respect des réglementations.
L’un des principaux problèmes recensés reste l’abandon sauvage de déchets, notamment de bateaux hors d’usage et de matériaux polluants selon Jean-Marc Chevreuil, brigadier-chef.
En ce qui concerne un site comme Port Cohé, les dépôts de déchets constituent une véritable entrave à l’environnement. L’abandon d’épaves, les constructions illégales, les travaux non autorisés sur les bateaux, tout cela représente des infractions. Il arrive aussi que certains bateaux, faute d’entretien, coulent dans le chenal, ajoutant à la pollution du site.
La brigade rappelle que les plaisanciers sont autorisés à stationner dans la marina, mais sous certaines conditions strictes.
Ils ont signé un règlement qui leur interdit d’effectuer des travaux d’entretien sur leurs embarcations pour éviter toute pollution supplémentaire.
La présence de la CACEM
Certains contestent toujours la légitimité de la CACEM à gérer le site. Pour Frantz Thodiard, vice-président de la communauté d’agglomération, la situation est pourtant claire depuis plusieurs années.
C’est la CACEM qui gère ce site par décision de l’État en 2017. Cette décision fait suite à un jugement de la Cour d’appel de Fort-de-France en 2006, qui a reconnu une occupation illégale des lieux. Le point de départ, c’est quand l’État nous a confié la gestion du site. Dès lors, nous avons pris nos responsabilités.
Avant toute réhabilitation, un état des lieux a permis de mesurer l’étendue des dégradations.
Nous avons constaté un état déplorable, lamentable des infrastructures. Les quais sont extrêmement dangereux. Mais ce qui nous a surtout frappés, c’est la catastrophe environnementale : des métaux ferreux, des pneus abandonnés dans la mangrove, des bateaux hors d’usage à l’abandon… Une véritable agression contre l’environnement.
Le premier objectif reste la dépollution du site, mais la CACEM ambitionne d’aller plus loin. Parallèlement, elle souhaite réaliser un projet d'aménagement et de modernisation de ce port.
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