Les énergies renouvelables au cœur de l’assemblée plénière de la CTM
Les énergies renouvelables étaient au cœur de la plénière de la collectivité territoriale de Martinique du 28 novembre avec la présentation d’une étude sur le développement potentiel des énergies marines.
Ce focus que les énergies renouvelables a été l’occasion de reparler de l’implantation de la ferme des éoliennes au Macouba. Même si le projet est pour l’instant à l’arrêt à cause des complications d’acheminement depuis Fort-de-France dans le Nord Atlantique, les élus de l’Assemblée plénière de la CTM ont débattu sur la question. Si les énergies renouvelables sont nécessaires pour notre île, il faut que les choses soient mieux cadrées afin que la Martinique puisse bénéficier des retombées économiques.
Un projet viable
Louis Boutrin, conseiller territorial :
Nous devons aujourd'hui avoir un débat organisé entre élus sur cette question énergétique. Au moment où la Martinique essaye de lutter contre la vie chère, il faut reprendre tous les paramètres qui viennent impacter le pouvoir d'achat des Martiniquais. Un des paramètres, c'est la facture énergétique et c'est bien sûr le prix qui est exponentiel de la facture d'EDF. Nous avons du potentiel éolien et nous avons du potentiel de gaz naturel, donc il faut tirer ces questions au clair. C'est pour ça que j'ai demandé qu'il y ait un débat organisé sur ces questions.
Louis Boutrin se dit en faveur d’une gestion en interne de l’éolien.
Maintenant, c'est un promoteur privé et là, je suis d'accord avec le PCE. Il va falloir que l'on vende notre vent nous-mêmes. Maintenant, s'organiser, avoir l'ingénierie en interne pour que tout ce potentiel naturel que nous avons, nous puissions en profiter, non seulement pour avoir de l'énergie, pour avoir de l'électricité, mais pour avoir une plus-value, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Une manne financière
Alexandre Ventadour, conseiller territorial et président des commissions, attractivité, développement économique, numérique, tourisme et transitions écologiques, énergie, mutations, tient à ce que ce projet voie le jour.
Il faut qu'il voie le jour parce que c'est la garantie d'une souveraineté énergétique. C'est-à-dire qu'on a aujourd'hui, potentiellement, c'est ce que nous dit le rapport. Là, il était question de prendre acte d'une étude qui était menée et qui dit que potentiellement, on pourrait avoir une capacité énergétique, une production énergétique 15 à 20 fois supérieure aux besoins du territoire. Donc, on ne peut pas faire l'impasse là-dessus au titre de la souveraineté énergétique. Maintenant, quand on produit autant d'énergie, on peut potentiellement également le revendre.
Il s’agirait donc également d’un moyen de générer du revenu pour le territoire.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.