Opération séduction aux portes ouvertes de l’INSPE

Conférences, temps d’échange sur le métier d’enseignant, formations dispensées par l’établissement et accompagnement à l’inscription des futurs étudiants étaient au programme de ces portes ouvertes ce samedi. Plusieurs étudiants ont fait le déplacement. Pour certains d’entre eux, être professeur sonnait comme une évidence.

J'ai remarqué qu'à l'université on a beaucoup de profs entre guillemets, qui ne savent pas du tout expliquer leur sujet ni le rendre abordable aux yeux du public à nous. En fait, j'aimerais pouvoir apprendre à simplifier, par exemple des sujets scientifiques pour tout le monde et les rendre drôles et fun pour les étudiants et pour les jeunes.

C'est ce que je rêvais de faire depuis toute petite. Vraiment, j'ai l'impression que c'est ma vocation. Je n'ai pas d'autres idées de carrière. Je veux vraiment être prof. Je m'imagine déjà enseigner.

Un désintérêt pour la profession

Pour autant, ce métier dit de passion n’attire plus les foules. Joëlle Jougon Beaupre de Monsales, directrice adjointe de l’INSPE de Martinique, expose son avis sur ce désintéressement du métier :

C'est un métier qui devient de plus en plus difficile, les populations changent. C'est aussi un métier qui mériterait d'être revalorisé d'un point de vue salarial par exemple. Et il faut aussi distinguer le premier du second degré, puisque le premier degré qui qui attire encore pas mal de monde. Pourquoi ? Parce que c'est un concours qui est académique, alors que le second degré sera un peu plus délaissé parce que c'est un concours qui est national. Et quand on réussit aux concours, on n'a pas la certitude d'être affecté dans son académie d'origine.

Selon elle, le métier est aussi entouré d’idées reçues et demande plus d’investissement.