Des pigeons s’invitent aux déjeuners à la cantine de l’école Emile Nabetti à Fort-de-France

À l’heure du repas du midi à l’école Emile Nabetti, les enfants et les agents doivent cohabiter avec des pigeons qui se baladent dans toute la cantine de l’établissement.

Les parents d'élèves de cette école ont décidé de pousser un cri d'alarme face aux conditions dans lesquelles les enfants déjeunent. La situation n’a que trop duré et aucune solution n’a été proposée selon la représentante des parents d’élèves :

Lors de la première réunion de rentrée scolaire, la directrice nous a informés qu'il y a des pigeons qui déjeunent au sein du réfectoire avec nos enfants. Situation que je trouve très alarmante. Je me suis tournée vers cette directrice pour trouver des solutions. Elle nous a expliqué avoir informé la mairie de la situation. C'est inadmissible que nos enfants puissent se retrouver dans cette situation.

Une vingtaine de pigeons

Sans réponse de la mairie, la mère de famille a eu l’occasion d’assister à cette scène devenue quotidienne à l’école.

Les pigeons sont presque une vingtaine, à voler, à picorer au niveau des pieds des enfants. Ils ne craignent même pas l'humain parce que je pense qu'ils sont habitués à pouvoir circuler au sein de la cantine, auprès de nos enfants et du personnel.

De son côté la mairie de Fort-de-France, contactée par nos soins, veut rassurer les parents et l’ensemble de l’équipe pédagogique, sur leur volonté de trouver des solutions pour le bon fonctionnement de l’école.

Une solution en attente

Maurice Fernet, directeur général des services de la ville :

Dès lors que les services sont informés d'une difficulté dans les écoles, dans les crèches, il y a en général une réactivité qui est quasi immédiate. La problématique de l'intrusion de pigeons dans les locaux ou dans un espace, ce n'est malheureusement pas le seul endroit où nous connaissons cela. Nous faisons généralement appel à une société qui procède à la pose de filets qui empêche ces oiseaux de pénétrer dans l'espace. Malheureusement, la difficulté, souvent, c'est de s'adapter à la configuration des lieux, de trouver le positionnement adapté et efficient des filets pour empêcher aux bêtes et aux oiseaux de pénétrer dans les espaces. Par conséquent, c'est ça qui a retardé l'équipement de cette école.

Maurice Fernet affirme que les services sont « à pied d’œuvre » afin qu’une solution soit mise en œuvre rapidement dans cette école.