Après les épreuves de spécialité du Bac, l’absentéisme constaté dans les lycées

Il y a plus d’un mois de cela, les élèves de terminale ont été évalués sur leurs deux épreuves de spécialités. Chacune de ces épreuves est dotée d’un coefficient 16. Cela représente donc 32 % de la note finale sur les 60 % de contrôle terminal.

Conséquence de cette nouveauté du baccalauréat, les élèves de terminale connaissant déjà la plupart de leur note savent s’ils ont ou non le bac et il en va de même pour les mentions. Cela entraîne une augmentation du nombre d’absentéismes. À cela s’ajoutent les élèves démotivés de leurs résultats, mais aussi ceux qui souhaitent rattraper les pots cassés.

Toutefois, la démobilisation s’est répandue au-delà des élèves de terminale. Ces derniers ont aussi été impactés le nombre d’heures perdues en raison de l’organisation des épreuves. Mireille Ventura, secrétaire académique du syndicat SNPDEN UNSA (syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale) :

Nous avons procédé à un calcul des heures de cours perdues pour cause d'épreuves de spécialité au mois de mars et le constat est affligeant. Tous les niveaux ont été impactés, des cours suspendus en seconde, première, par exemple, et même des classes de BTS. Les quatre demi-journées de correction ont provoqué des pertes de cours.

De leur côté, les professeurs veulent atteindre leur objectif pour la réussite des élèves. Ils font tout pour que les programmes soient terminés. Et pour cela, ils peuvent compter sur les élèves les plus assidus, qui ne connaitront plus le stress des résultats du bac.

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