Après l'agression de la principale, les syndicats rappellent les conditions difficiles d'enseignement
À peine une semaine après la rentrée, le collège Belle Étoile est secoué par un grave incident. Ce vendredi (5 septembre) en fin de matinée, un élève de 14 ans a agressé plusieurs membres du personnel, dont le chef d’établissement. Des faits d’une grande violence, qui ont choqué la communauté scolaire.
Le Rectorat et les syndicats de l’Éducation nationale ont condamné fermement ces actes dès ce vendredi soir. L’auteur des violences, décrit comme présentant un profil psychologique instable, pose de sérieuses interrogations sur la prise en charge et le suivi des élèves en difficulté.
Un manque de moyens
Pour Valérie Vertale-Loriot, co-secrétaire académique du SNES et secrétaire adjointe de la FSU Martinique, la situation est alarmante.
L’école devrait être un sanctuaire, et pourtant elle ne l’est plus. La société est violente, et cette violence s’invite dans nos établissements. Nos collègues sont choqués et inquiets.
Elle dénonce l’absence de moyens concrets face à une réalité où la santé mentale des jeunes est en déclin
L’État parle de plans, mais sans véritable financement. La santé mentale des élèves est négligée, et cela finit par exploser dans nos écoles.
Rentrée sous tension
Cet épisode dramatique vient rappeler les difficultés croissantes auxquelles est confrontée l’école martiniquaise : climat de violence, manque de ressources pour l’accompagnement psychologique et sentiment d’abandon exprimé par les personnels éducatifs.
Alors que l’année scolaire ne fait que commencer, syndicats et enseignants réclament des mesures fortes et immédiates pour garantir la sécurité et des conditions de travail sereines dans les établissements scolaires.
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