Le niveau de vie des jeunes Martiniquais est en stagnation
Par Karl LORAND
04/10/2016 - 19:56
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Malgré les efforts des Collectivités Locales et les politiques gouvernementales successives, la tranche d’âge comprise entre 15 et 29 ans reste soumise à d’importantes difficultés dans notre département. Selon le dossier de l’Insee publié ce mardi sur le sujet, ceux qui s’en sortent le mieux sont encore ceux qui quittent leur île pour se former ou travailler dans l’Hexagone.
Non seulement la part des Jeunes ne cesse de décroître au sein d’une
population vieillissante mais une partie des 15- 29 ans quitte notre
région pour la France hexagonale, principalement motivée par le désir de
poursuivre leurs études ou de rechercher un emploi.
Selon les chiffres de l’INSEE, en 2012 plus de 50 000 de nos jeunes vivaient ainsi hors de leur région d’origine, dont plus de 60% installés en région francilienne.
Autre constat : ils sont plus diplômés que ceux qui résident en Martinique et ont moins de difficulté à trouver un emploi durable. Illustration des difficultés éprouvées par ceux qui restent sur notre île: plus de la moitié est au chômage !
Et si, parmi eux, près d’un tiers est titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme de l’enseignement supérieur, leur insertion dans la vie professionnelle peut prendre ensuite beaucoup de temps. Résultat : sept sur dix vivent, soit chez leurs deux parents, soit dans une famille monoparentale.
Au final, le niveau de vie des jeunes antillais s'est amélioré mais de manière inégale : entre 2001 et 2011, les jeunes guadeloupéens ont gagné du pouvoir d’achat ; ils ont en dix ans rattrapé puis dépassé le niveau de vie des jeunes martiniquais.
Dominique Girault
Selon les chiffres de l’INSEE, en 2012 plus de 50 000 de nos jeunes vivaient ainsi hors de leur région d’origine, dont plus de 60% installés en région francilienne.
Autre constat : ils sont plus diplômés que ceux qui résident en Martinique et ont moins de difficulté à trouver un emploi durable. Illustration des difficultés éprouvées par ceux qui restent sur notre île: plus de la moitié est au chômage !
Et si, parmi eux, près d’un tiers est titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme de l’enseignement supérieur, leur insertion dans la vie professionnelle peut prendre ensuite beaucoup de temps. Résultat : sept sur dix vivent, soit chez leurs deux parents, soit dans une famille monoparentale.
Au final, le niveau de vie des jeunes antillais s'est amélioré mais de manière inégale : entre 2001 et 2011, les jeunes guadeloupéens ont gagné du pouvoir d’achat ; ils ont en dix ans rattrapé puis dépassé le niveau de vie des jeunes martiniquais.
Dominique Girault
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