La grève des bouchers favorise l'importation de viande
Par Karl LORAND
13/04/2017 - 14:43
• Mis à jour le 18/06/2019 - 14:52
Martinique
Outre le blocage de l'abattoir et la paralysie de la filière viande, la grève des bouchers de Martinique pousse les grandes surfaces à augmenter leurs importations de viande. Après 5 jours de grève la pénurie de viande locale se fait sentir.
En grève depuis samedi dernier (8 avril 2017), les
bouchers de Martinique bloquent l'abattoir du Lamentin. Première
conséquence, les éleveurs ne peuvent plus vendre leur cheptel.
Pénurie de viande locale
À l'autre bout de la chaîne, l'impact de la grève se fait également sentir. Les rayons des hypermarchés qui accueillent la viande locale habituellement se vident à grande vitesse. "Je n'ai qu'un mètre carré de viande locale. Il ne me reste que du boeuf. Il me reste des stocks de la semaine dernière", déplore Maurice Daniel Moundrasse, manager du rayon boucherie à l'hyper U du Rond Point.
"Avant la grève je m'étais approvisionné en boeuf local donc j'ai encore un peu de stock. Si ça continue ça va devenir compliqué. Il n'y a plus de porc et de mouton", constate lui aussi Cédric Vélasques, chef boucher du Géant Batelière.
La viande importée prend la place
En cette forte période de consommation, les grandes surfaces ont donc un recours plus important à la viande d'importation pour compenser l'absence locale. "Nous faisons venir de la viande par avion. Cela nous revient cher, ça nous pénalise. Nous sommes solidaires avec les bouchers mais ce n'est pas le moment. Les ventes de Pacques sont assez conséquentes. Ils devraient laisser passer les 5 jours de fête", ajoute Maurice Daniel Moundrasse.
Pour le boucher de Géant, la solution passe aussi par l'import. "La solution c'est l'importation mais les clients n'en sont pas fous. Ils prennent la viande importée mais à contre coeur", assure Cédric Vélasques.
Les clients déçus mais résignés
Les clients font contre mauvaise fortune bon coeur. "Pour les fêtes de Pacques je pensais trouver de la viande fraîche comme de l'agneau. On s'arrange avec ce qu'il y a mais c'est quand même dommage. On va manger du poisson ou des fruits de mer", regrette Maryse.
Gislaine ne veut pas prêter le flan à cette contrariété. "Grève ou pas si il faut que je mange de la viande j'en mange. Je ne mange pas de la viande régulièrement mais à Pâcques je consomme de la viande d'agneau, locale ou pas".
Karl Lorand et Olivia Lebrun
Pénurie de viande locale
À l'autre bout de la chaîne, l'impact de la grève se fait également sentir. Les rayons des hypermarchés qui accueillent la viande locale habituellement se vident à grande vitesse. "Je n'ai qu'un mètre carré de viande locale. Il ne me reste que du boeuf. Il me reste des stocks de la semaine dernière", déplore Maurice Daniel Moundrasse, manager du rayon boucherie à l'hyper U du Rond Point.
"Avant la grève je m'étais approvisionné en boeuf local donc j'ai encore un peu de stock. Si ça continue ça va devenir compliqué. Il n'y a plus de porc et de mouton", constate lui aussi Cédric Vélasques, chef boucher du Géant Batelière.
La viande importée prend la place
En cette forte période de consommation, les grandes surfaces ont donc un recours plus important à la viande d'importation pour compenser l'absence locale. "Nous faisons venir de la viande par avion. Cela nous revient cher, ça nous pénalise. Nous sommes solidaires avec les bouchers mais ce n'est pas le moment. Les ventes de Pacques sont assez conséquentes. Ils devraient laisser passer les 5 jours de fête", ajoute Maurice Daniel Moundrasse.
Pour le boucher de Géant, la solution passe aussi par l'import. "La solution c'est l'importation mais les clients n'en sont pas fous. Ils prennent la viande importée mais à contre coeur", assure Cédric Vélasques.
Les clients déçus mais résignés
Les clients font contre mauvaise fortune bon coeur. "Pour les fêtes de Pacques je pensais trouver de la viande fraîche comme de l'agneau. On s'arrange avec ce qu'il y a mais c'est quand même dommage. On va manger du poisson ou des fruits de mer", regrette Maryse.
Gislaine ne veut pas prêter le flan à cette contrariété. "Grève ou pas si il faut que je mange de la viande j'en mange. Je ne mange pas de la viande régulièrement mais à Pâcques je consomme de la viande d'agneau, locale ou pas".
Karl Lorand et Olivia Lebrun
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