[ EN IMAGES ] Vie chère : contrôle surprise dans une papeterie du Lamentin
À quelques semaines de la rentrée scolaire, les services de l’État accentuent leur vigilance sur les prix pratiqués en magasin. Ce mercredi 23 juillet, une papeterie bien connue de l’île a fait l’objet d’un contrôle inopiné mené par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
C’est dans le cadre de la lutte contre la vie chère que deux inspectrices de la DGCCRF ont mené une opération de vérification dans une grande enseigne de papeterie située au Lamentin.
Objectif : s’assurer de la conformité de l’affichage des prix, aussi bien en rayon qu’en caisse, sur une cinquantaine de références courantes, allant des crayons aux cahiers.
Un contrôle sous surveillance
Dès leur arrivée, les inspectrices ont procédé à la présentation officielle de leur mission auprès de l’équipe du magasin, avant de sillonner les rayons, caddie en main. Une opération menée sous l’œil attentif de Georges Ozier-Lafontaine, gérant du groupe CLM, visiblement préparé à ce type de visite.
Si on suit un petit peu les nouvelles, on se dit bien qu’on risque de nous tomber dessus tôt ou tard. En période de rentrée, je m’attendais effectivement à ce qu’on vienne vérifier si tout est en ordre : boutique bien tenue, prix respectés etc.
Le magasin n’en est pas à son premier contrôle. Trois mois plus tôt, une précédente inspection avait révélé des défauts d’étiquetage, donnant lieu à un procès-verbal. Depuis, des corrections ont été apportées, et le gérant se dit désormais serein.
Il peut toujours y avoir un petit décalage, comme une étiquette de promotion oubliée, mais dans l’ensemble, je pense que si le prix affiché est plus élevé que celui en caisse, le consommateur ne sera pas lésé.
Des règles strictes sur les promotions
Car si les prix en papeterie sont fixés librement, leur affichage doit être rigoureux. En particulier lorsqu’il s’agit de promotions, comme le rappelle Élodie, inspectrice à la DGCCRF.
Les promotions peuvent être proposées toute l’année, mais elles doivent répondre à des conditions strictes. Elles doivent être ponctuelles, de courte durée, et le prix de référence ne doit jamais être modifié.
À l’issue du contrôle, l’entreprise devra transmettre plusieurs pièces justificatives à l’administration. Le bilan complet sera dressé dans les semaines à venir. En cas d’irrégularités constatées, les sanctions peuvent aller jusqu’à 3 000 € d’amende pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.
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