Pourquoi faisons-nous si peu de cas de notre vie privée sur le web ?
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
05/06/2015 - 22:44
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35
Martinique
Consultant en solutions collaboratives et numériques, Frédéric Desaunois porte également la casquette, si ce n’est la soutane - car il se définit lui-même comme un éducateur évangéliste cloud -, de manager et de coordinateur de projets et d’équipes. Référent Google Services aux Antilles et en Guyane, il livre à "RCI+Visions d’ici & d’ailleurs" l’état de sa réflexion sur la confidentialité de nos données sur le web ; taraudé qu’il est par nos comportements privés dans cet univers numérique où l’on se met à nu sur les réseaux sociaux et où la frontière entre la sphère privée et la sphère publique semble disparaître.
Je suis un acteur dans le domaine du conseil et du déploiement de
solutions de cloud computing depuis 2009 maintenant. J'aime me faire le
relais d'initiatives telle que tout récemment le moteur
de réussites françaises. Des milliers de rencontres avec les
utilisateurs, des centaines d'entreprises publiques et privées visitées...
Et toujours ces classiques, mais légitimes, premières interrogations liées
à la confidentialité des données déposées sur le cloud.
Chaque personne, à un poste de responsabilité lié au système d'informations, qu'il soit informaticien ou dirigeant pose invariablement cette question de manière tout à faire légitime. L'amalgame entre les solutions entreprises (soumises à SLA, protection des données, engagement de confidentialité ex: Google Apps for Work) et les solutions grand-public est également une constante.
Les solutions publiques sont en général gratuites, offrant de multiples fonctionnalités, avec une contrepartie qui est la publicité, une exploitation des données ; le produit… c'est un peu vous aussi.
Je dois avouer que je reste souvent pantois face à des questions légitimes de structures ne souhaitant pas s'engager à la légère dans des solutions de cloud computing et des comportements constatés auprès des utilisateurs de ces mêmes entreprises. Combien d'utilisateurs ne pouvant partager de l'information au travers d'outils collaboratifs, la font transiter au travers de messageries grands publics multiples et variées, des données bien souvent sensibles qu'elles soient commerciales, juridiques, voir même de santé..
L'homme est ainsi fait que lorsqu'une chose ne lui est pas possible directement et qu'il en a besoin, il trouve une méthode de contournement (Shadow IT voir article JDN).
Chaque personne, à un poste de responsabilité lié au système d'informations, qu'il soit informaticien ou dirigeant pose invariablement cette question de manière tout à faire légitime. L'amalgame entre les solutions entreprises (soumises à SLA, protection des données, engagement de confidentialité ex: Google Apps for Work) et les solutions grand-public est également une constante.
Les solutions publiques sont en général gratuites, offrant de multiples fonctionnalités, avec une contrepartie qui est la publicité, une exploitation des données ; le produit… c'est un peu vous aussi.
Je dois avouer que je reste souvent pantois face à des questions légitimes de structures ne souhaitant pas s'engager à la légère dans des solutions de cloud computing et des comportements constatés auprès des utilisateurs de ces mêmes entreprises. Combien d'utilisateurs ne pouvant partager de l'information au travers d'outils collaboratifs, la font transiter au travers de messageries grands publics multiples et variées, des données bien souvent sensibles qu'elles soient commerciales, juridiques, voir même de santé..
L'homme est ainsi fait que lorsqu'une chose ne lui est pas possible directement et qu'il en a besoin, il trouve une méthode de contournement (Shadow IT voir article JDN).
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