« Demwazel Dys », transition artistique réussie
« Demwazel Dys », Gwladys Dubois de son vrai nom est devenue artiste à temps plein comme elle aime le dire depuis seulement quelques mois. Auparavant, elle était chargée de communication dans une grande institution de l’île.
Artiste dans l’âme, Gwladys est chanteuse, joue de la guitare et de la flûte en bambou (ou flûte des mornes), comédienne au théâtre et au cinéma.
Son style créole pop est un mélange de musique afro caribéenne et pop internationale.
Elle adore puiser dans ses racines pour mélanger avec des sonorités plus modernes.
Sur scène pour la soirée des Boucans
Vous pourrez la retrouver sur scène le 30 décembre prochain à 19h puisqu’elle a été choisie par la ville de Fort-de-France pour animer la soirée des boucans de la baie juste avant les traditionnels feux d’artifice.
Demwazel Dys se livre et revient sur ses influences musicales et sur les thématiques qu’elle aborde dans ses chansons.
Je pense que c'est un mélange de beaucoup de choses, de beaucoup d'influences. Et surtout, je pense que je ne me limite pas. Je fais vraiment ce que j'ai envie de faire. J'explore ce que j'ai envie d'explorer. Je ne le fais pas, à la base, dans le but d'en vivre ou de plaire. Je me suis toujours permise d'avoir cette liberté et je pense que mon univers, c'est juste moi, mes influences. C'est aussi très influencé par les rencontres musicales puisque je travaille souvent avec des collaborateurs très talentueux qui eux-mêmes ont leur univers et qui m'apportent aussi des choses. C'est le fruit de ces rencontres.
Elle avoue un « coup de cœur » pour la flûte en bambou il y a quelques années.
C’est un instrument 100% local, fait avec du bambou de chez nous. J'aime tout ce que ça représente. Et puis, j'ai découvert aussi le patrimoine extraordinaire qu'on a ici en Martinique. Je pense qu'on ne s'en rend pas assez compte. En termes de flûte en bambou, c'est une richesse qu'on a. Donc oui, vraiment un gros coup de cœur pour cet instrument.
La jeune chanteuse et musicienne n’a pas hésité à opérer un virage à 180 degrés pour vivre de sa passion pour la musique.
Elle raconte ce grand changement, lors d’un entretien tout en musique.
À ÉCOUTER Les confessions de « Demwazel Dys », recueillies par Erika Govindoorazoo
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