Grève au Sermac : la mobilisation pourrait s'étendre aux restaurants scolaires
Les parents des élèves scolarisés à Fort-de-France devront sans doute s'organiser différemment à partir de lundi (22 mars 2021). La CGTM-SOEM prévoit d'étendre ses blocages aux cantines des établissements scolaires de la commune.
La séance de négociations a tourné court hier entre le Maire de Fort-de-France et le syndicat CGTM SOEM. Les agents municipaux affiliés au syndicat étaient à nouveau mobilisés, empêchant le fonctionnement des installations du Sermac au Parc Culturel, à l’Espace Camille Darsières et à la Régie Scénique.
Ils protestent depuis 10 jours contre la présence d’une professeure de danse qui aurait eu plusieurs altercations avec des agents chargés d’assurer la sécurité de ces sites. En l'absence de sanctions adéquates, le syndicat poursuit le mouvement et a même décidé de l’étendre. Depuis ce vendredi matin, le Parc Technologique Environnemental de La Trompeuse est bloqué lui aussi.
Et d'ici lundi, le mouvement pourrait concerner les restaurants scolaires. Dans un communiqué transmis aux rédactions ce vendredi matin, Daniel Gromat, le secrétaire général de la CGTM-SOEM Fort-de-France indique que "le maire doit prendre toutes ses responsabilités quant à la fermeture des réfectoires de ce lundi".
Le syndicat estime que l'enquête diligenté par Didier Laguerre et confiée à deux enquêteurs extérieurs à la mairie a été amputée de certaines pièces. Selon la CGTM-SOEM, les enquêteurs n'auraient pas reçu la plainte déposée en 2018 par un agent à l'encontre de la formatrice ou encore les différents rapports des agents de sécurité sur les incidents survenus avec la jeune femme. Pour la mairie, la plainte ayant été retirée, elle n'avait pas à être transmise aux enquêteurs.
Les deux parties ont jusqu'à lundi matin pour trouver un terrain d'entente et éviter que les écoliers ne subissent les conséquences de ce bras de fer.
