Alain Alfred, président de la CFTU, dépose une nouvelle plainte pour diffamation

Par 10/05/2021 - 19:34 • Mis à jour le 10/05/2021 - 19:42

Alain Alfred, président de la compagnie foyalaise des transports urbains, attaque pour diffamation publique ceux qui auraient selon lui tenté d'entacher sa réputation. L’élu de la ville de Fort-de-France a tenu une conférence de presse ce matin (lundi 10 mai) pour évoquer sa première plainte toujours en cours déposée en 2019 contre le site Bondamanjak, et indiquer qu'une seconde plainte contre X était également enregistrée.

    Alain Alfred, président de la CFTU, dépose une nouvelle plainte pour diffamation
Alain Alfred, président de la CFTU, élu de la ville de Fort-de-France et président des écoles de Fort-de-France ©PSV / RCI Martinique

Contre l'action de diffamation

L’élu de la ville de Fort-de-France et président des écoles de la commune s'est montré déterminé à ce que soient punis ceux qui transmettent et répètent des propos délictueux. Il a pris pour exemple sa récente expérience à ce sujet.

Selon lui, un message diffusé largement sur les réseaux sociaux l’accusent à tord. Son nom serait associé à une fraude commerciale dont la CFTU a été victime en 2007 et au vol d’un coffre à la caisse des écoles en 2016. Ces plaintes font donc partie d'une démarche globale contre toute diffamation en Martinique, selon Alain Alfred :

Ma démarche est la défense des citoyens qui sont diffamés au quotidien, et parfois certains vont jusqu'au suicide. Je veux que les Martiniquais sachent que l'on peut combattre ce genre de chose en déposant plainte. Mais je veux aussi que les Martiniquais fassent la distinction entre ce qu'est un média et des gens qui s'expriment sans respecter la déontologie journalistique telle que la vérification de l'information 

Plainte contre le site Bondamanjak et contre X

Alain Alfred a annoncé que deux plaintes ont été déposées en tout. L'une remonte à juillet 2019, contre le site Bondamanjack qui opèrerait dans l’illégalité, selon l'élu :

Lorsque nous avons déposé plainte contre ce média, nous avons recherché le directeur de publication, qui est une information obligatoire que les médias doivent mettre à la disposition de tous. Or ce média ne donne pas de nom. Nous voulons que le juge reconnaisse que lorsqu'il n'y a pas de directeur de publication, c'est celui qui agit qui est responsable. Mais ce média a utilisé des méthodes pour empêcher qu'on puisse remonter jusqu'à celui qui agit

La seconde plainte est une plainte contre X déposée le 5 mai dernier. Elle concerne particulièrement les personnes qui relaient cette information.

Je suis déterminé à faire en sorte que ceux qui oint fait ce message et qui le diffusent de façon malveillante soient concernés par la plainte contre X. Je demande aux uns et aux autres de me faire remonter qui leur a diffusé à eux 

L’homme politique regrette enfin que l’approche des élections puisse encourager certains à se laisser aller aux dérives et aux calomnies. Il souhaite que la justice se saisisse et tranche sur ces deux dossiers.

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