La SAMAC s'engage pour surveiller la qualité de l'air

Par 26/02/2021 - 16:06

En partenariat avec Madininair, la société Aéroport Martinique Aimé Césaire a signé une convention : cette dernière prévoit un certain nombre de mesures effectuées sur la pollution de particules fines sur et autour de l'Aéroport, sur une période de deux ans.

    La SAMAC s'engage pour surveiller la qualité de l'air

Contrôler l'air de l'aéroport pour en améliorer la qualité : voici le défi que s'est lancé la Société Aéroport Martinique Aimé Césaire pour les quatre prochaines années. Une démarche qui s'inscrit dans un mouvement plus global initié par la SAMAC, en faveur de la maîtrise de l’énergie et du développement durable visant à réduire ses impacts sur l’environnement.


C'est dans ce contexte que l'aéroport Aimé Césaire a signé une convention en partenariat avec l'observatoire de qualité de l'air en Martinique, Madininair, qui s'étend de mars 2021 à 2025.
Ensemble, les deux entités sont chargées du suivi des concentrations de polluants atmosphériques et la vérification du respect des normes de qualité de l’air sur le site et dans l’environnement de l’aéroport ; ainsi que la réalisation d’un inventaire des sources d’émissions atmosphériques sur la zone aéroportuaire.


D'après un communiqué de presse, la SAMAC explique que ces évaluations répondent aux prescriptions de l’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires (ACNUSA) : elles permettront de renseigner des indicateurs de suivi de la qualité de l’air et d’assurer l’information générale du public.


La convention prévoit huit campagnes de mesure réparties sur l’année, permettant une évaluation approfondie des concentrations sur et autour de l’aéroport, des polluants atmosphériques suivants :

  • les particules fines PM10 (particules dont le diamètre est inférieur à 10µm) et PM2,5 (particules dont le diamètre est inférieur à 2,5µm)
  • les oxydes d’azote NOx dont le dioxyde d’azote NO2
  • les BTEX (Benzène Toluène Ethylbenzène et Xylène).

Plusieurs méthodes de mesure seront mises en œuvre :

  • une mesure en continu et en temps réel des concentrations en PM10, PM2,5, NOx dans la zone aéroportuaire, mais également dans un quartier résidentiel proche qui se trouve sous influence de l’activité aérienne ;
  • une mesure par prélèvement passif des BTEX, notamment à proximité des zones de stockage et distribution du carburant ;
  • une mesure du NO2 par prélèvement passif afin de spatialiser les concentrations sur l’ensemble de la zone aéroportuaire et dans l’environnement proche.

Cette surveillance sera renouvelée tous les deux ans, selon des méthodes de mesure similaires.

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