Fin de conflit à la carrière de Deshaies
Un protocole d'accord a été signé dans la soirée de vendredi à la DIECCTE entre l'UGTG et la direction de la Société Antillaise de Granulats après plus de trois mois de blocage. Le syndicat a obtenu des garanties d'aides exceptionnelles, ainsi que l'abandon des poursuites et astreintes.
Il aura donc fallu trois longs mois d'une mobilisation des salariés affiliés à l'UGTG pour arriver à ce protocole signé ce vendredi soir au siège de la DIECCTE avec la direction de la Société Antillaise de Granulats.
Un accord qui comprend une aide 1800 euros bruts pour chaque gréviste, des primes exceptionnelles de 1500 à 2500 euros liées à l'activité, 5 jours de congés retenus, le report ou le paiement des jours de congés 2020 et l'abandon des poursuites et des astreintes. À tout cela s'ajoutent l'ouverture des NAO avant juin, une négociation sur la prime d'encouragement, une priorité d'embauche locale, diverses promesses de négociations autour de la convention collective et des accords Bino.
Une bonne nouvelle pour Didier Dyvrande, délégué UGTG du secteur du BTP, pour qui ce conflit est la preuve qu'il faut persévérer. Il a d'ailleurs appelé à la mobilisation sur d'autres dossiers, comme les Sablières de Gourbeyre.
Ary Chalus, le président de Région, a salué dans un communiqué le fait que les deux parties aient su "privilégier le dialogue et l'élaboration conjointe de solutions visant à l'apaisement du climat social". Josette Borel Lincertin, pour le Département, s'est réjouie de la fin "d'un conflit qui avait de lourdes répercussions sur l'économie guadeloupéenne".
