Saccages à Blonzac : trois membres d'une même famille incarcérés

Par 20/03/2021 - 10:16 • Mis à jour le 22/03/2021 - 09:11

Les suites judiciaires de l'affaire des dégradations des plantations de Blonzac à Goyave. 3 des 13 personnes interpellées par les gendarmes dans ce dossier ont été présentées vendredi en fin de journée au Parquet de Basse-Terre. Issues de la même famille, elles ont été mises en examen et placées en détention provisoire. Elles sont poursuivies pour plusieurs chefs.

    Saccages à Blonzac : trois membres d'une même famille incarcérés

On en sait un peu plus dans le dossier conflictuel des parcelles de Blonzac à Goyave gérées par l'Office National des Forêts. La Justice a décidé de faire preuve de fermeté jouant son rôle d'arbitre et de défenseur des droits, en application de la loi, elle a donné un coup d'accélérateur dans cette affaire à rebondissements et à répétitions en mettant en examen et en plaçant en détention provisoire 3 des 13 prévenus interpellés. 

Selon nos indiscrétions, il s'agirait de trois membres d'une même famille, 2 hommes et 1 femme, un père, son fils et sa fille, faisant partie des personnes considérées par la Justice comme étant les plus engagées et les plus impliquées dans les faits reprochés. Après leurs interpellations par les gendarmes, ils ont été répartis entre la Maison d'arrêt de Basse-Terre et le Centre Pénitentiaire de Baie-Mahault. Des faits qui ne se limitent pas seulement aux dégradations de terres cultivées puisque plusieurs autres griefs ont été prononcés à l'encontre des détenus. Au-delà de destruction d'un bien d'autrui commise en réunion, il faut y ajouter, la destruction du bien d'autrui par moyen dangereux pour les personnes et menace de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet.

Un ensemble de faits qui auraient été commis entre le 5 juin 2020 et le 1er janvier 2021. Les 3 personnes mises en examen sont celles sur lesquelles pesaient les plus lourdes charges. La justice voulant, en quelque, sorte, frapper à la tête d'un mouvement où la rébellion était, semble t-il, la plus notoire. Quant aux 10 autres, les investigations se poursuivent pour évaluer le niveau de participation et de responsabilité dans les saccages observés, notamment. On sait que pour certains, il n'y a pas eu de suite de données. Pour d'autres, les auditions et confrontations sont toujours en cours. 

Vendredi soir, l'unanimité s'est dégagée pour atteindre ce niveau de décision puisqu'il a fallu que le parquet puis le juge d'instruction qui agit sous commission rogatoire et enfin le Juge des Libertés et de la Détention se prononcent sur le placement en détention provisoire pour que celle-ci soit effectivement actée et activée.

 

 

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