Essonne : une mère de famille tue ses deux filles avant de se suicider

Par 17/05/2021 - 12:23 • Mis à jour le 17/05/2021 - 12:28

Ce sont les premiers constats réalisés par les enquêteurs suite au drame qui s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche, à Saint-Germain-Lès-Arpajon. Leslie O., martiniquaise de 30 ans, était très appréciée par un voisinage qui est aujourd'hui sous le choc et dans l'incompréhension.

    Essonne : une mère de famille tue ses deux filles avant de se suicider
Le drame s'est déroulé au dernier étage d'un immeuble de Saint-Germain-lès-Arpajon, dans l'Essonne (©AD)

Dans les allées de la cité du Pré Barallon, la mort de la mère de famille et de ses deux petites filles de 8 mois et 8 ans est au cœur des conversations. "C'est dur d'apprendre ça, ça fait du mal...", soupire un riverain.

 

Drame dans l'Essonne, une mère tue ses deux filles et se suicide
Devant la porte, les voisins de Leslie ont déposé des bougies et des fleurs (©AD)



Dans l'immeuble où vivait Leslie, l'émotion est très vive ce lundi. Au 4ème et dernier étage, où se trouve l'appartement familial, des bougies, des roses blanches et rouges ont été déposées devant la porte, sur laquelle et des scellés ont été apposés et qui porte encore les traces d'impact du bélier utilisé par les secours pour entrer dans le logement. Avant de passer à l'acte, la jeune femme aurait envoyé un texto à des proches qui ont rapidement alerté les pompiers et policiers mais à leur arrivée, ces derniers n'ont pu que découvrir les corps sans vie de la mère et des enfants, tuées au couteau.

"Jamais on n'aurait pu se douter, elle était vraiment heureuse avec ses filles, souriante, elle parlait avec tout le monde", confie un voisin de Leslie, très ému.

Beaucoup d'habitants n'ont pas réussi à dormir depuis la nuit du drame et ne réalisent pas ce qu'il s'est passé à quelques murs de chez eux. La jeune martiniquaise, qui a grandi dans le département, avait-elle des problèmes financiers, personnels, qui l'ont conduite à commettre l'irréparable ? S'est-il produit autre chose dans cette nuit de samedi à dimanche ? Pleins d'interrogations et face à une telle horreur, certains ne veulent pas croire pour l'instant à un double infanticide suivi d'un suicide et attendent les conclusions de l'enquête confiée à la sûreté départementale.

Une cellule d'urgence médico-psychologique a aussi été mise en place pour toute la semaine par le Samu de l'Essonne.

 

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