Une réunion d’urgence pour améliorer la sécurité des croisiéristes à Pointe-à-Pitre

Réunion d’urgence de l’ensemble des acteurs de la filière Croisières, ce mardi matin (26 mars), en sous-préfecture, à Pointe-à-Pitre.

Une rencontre qui intervient au lendemain de l’annonce du retrait de la compagnie de croisières Virgin Voyages et après le sentiment d’insécurité soulevé par le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel.

Un impact pour l’ensemble de la Guadeloupe

La communauté d'agglomération de Cap Excellence, la ville de Pointe à Pitre, la Région, le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe, les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie), ainsi que les polices municipales des communes qui accueillent les touristes étaient représentés.

Il s’agissait, explique le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, Jean-François Moniotte, « de travailler pour améliorer encore le dispositif d'accueil et de sécurité des croisiéristes ».

Parce que ce qui se passe à Pointe-à-Pitre, mais également à Sainte-Anne, à Saint-François, à Deshaies, puisque les touristes vont se promener ensuite, ça a un impact pour l'ensemble de la Guadeloupe. Donc, on a effectivement tiré le bilan tous ensemble.

Des mesures quasiment immédiates

Depuis le début de l’année, indique le sous-préfet, 6 faits ont été relevés contre des touristes. Plusieurs mesures ont été évoquées lors de cette réunion pour améliorer la sécurité des croisiéristes, comme l’explique Jean-François Moniotte.

La ville de Pointe à Pitre va renforcer sa police municipale en effectif. Le préfet a souhaité que la vidéoprotection de la ville de Point-à-Pitre soit modernisée et soit étendue. Ce sont des mesures qui sont quasiment immédiates.

Mise en place d’un groupe de travail

Le sous-préfet a proposé la mise en place d’un groupe de travail.

Il va évoquer et étudier différentes pistes qui permettront d'améliorer encore l'accueil et le service qui est offert aux croisiéristes qui débarquent à Pointe-à-Pitre.