À Pôle Caraïbe, le monde de l'aérien rend hommage à Patrick Amable

La communauté aéroportuaire de Pole Caraïbes a rendu hommage ce matin au pilote Patrick Amable, l’une des victimes du crash aérien à Terre de Haut. Lundi, c'est à la Région Guadeloupe qu'un premier hommage avait été rendu aux occupants du petit avion.

Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à la minute de silence à 9h30 en présence du préfet Xavier Lefort dans le Hall de départ du Terminal 1. S’en est suivi un dépôt de gerbes devant l’entrée du T2 régional.

Une cérémonie dirigée par Alain Bièvre, le président du directoire de la SAGPC Pôle Caraibes :

Toute la Guadeloupe a été choquée par cet accident qui est survenu le 1ᵉʳ décembre et qui a endeuillé notre territoire. Il ne faut pas oublier qu'il y a eu cinq victimes. Mais parmi ces victimes, effectivement, il y a un membre de la communauté aéroportuaire, monsieur Patrick Amable. On a décidé de lui rendre hommage, toutes les entreprises, les compagnies aériennes, les administrations, tous ceux qui oeuvrent pour le fonctionnement de ce bel outil. Nous sommes tous rassemblés aujourd'hui en mémoire de Patrick Amable qui est quelqu'un qui était très apprécié, un grand professionnel et qui était aussi collaborateur de la SAGPC au niveau des opérations de l'aéroport. Toute la communauté est touchée. J'ai eu des messages, que ce soit déjà assez, que ce soit de la police, que ce soit de responsables de compagnies aériennes, mais aussi beaucoup de ses collègues de terrain

Parmi le personnel présent pour rendre un dernier hommage au pilote Patrick Amable, Katia Royer, cheffe d’escale à Guadeloupe Pole Caraibes. Elle dit toute son émotion :

Énormément d'émotions depuis qu'on sait la nouvelle, depuis vendredi soir. Donc oui, on a le cœur chargé, vraiment tous chargés, parce que c'était une personne qui avait du cœur. Il était vraiment généreux par le cœur, donc on ne peut pas être insensible à ce qui lui arrive. Nous sommes vraiment tous bouleversés par cette nouvelle. C'est dur, vraiment dur. Nous avions besoin de nous retrouver, de marquer le coup. Je ne dis pas que ça va effacer notre peine ni notre chagrin. Ça, c'est sûr. Il nous faudra du temps, on le sait, mais au moins, on se dit on marque le coup tous ensemble, sachant qu'en plus, plusieurs personnes de la plateforme nous ont sollicités parce qu'ils avaient aussi envie de montrer leur affection vis-à-vis de Patrick. Je pense que c'est important que la plateforme marque le coup, pas que pour nous, ses collègues directs, mais aussi pour tous les autres qui ont travaillé avec lui. C'est une petite famille, comme on dit ici

Les opérations pour récupérer les corps des occupants du Piper 32A étaient en toujours en cours ce mardi