À Pointe-à-Pitre, le comité de pilotage du CLSPD veut enrayer la délinquance des mineurs

Par 30/05/2024 - 07:00 • Mis à jour le 30/05/2024 - 09:31

Hier, lors du comité de pilotage du CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, plusieurs associations, mais aussi la mairie de Pointe-à-Pitre et la police ont engagé des discussions et tenu des ateliers pour trouver des solutions afin de lutter contre la délinquance juvénile.

    À Pointe-à-Pitre, le comité de pilotage du CLSPD veut enrayer la délinquance des mineurs
Comité de pilotage du CLSPD de Pointe-à-Pitre

Le comité de pilotage du Conseil Local de Sécurité et de prévention de la Délinquance s’est tenu hier, au Centre Culturel Rémy Nainsouta. Il vise à mettre en place des initiatives qui vont enrayer la spirale de la délinquance juvénile.

Plusieurs ateliers étaient ainsi organisés par différentes associations ou institutions municipales. Selon le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, la répression ne suffit pas, il faut aussi accompagner les jeunes.

Il a fallu donner un coup d'arrêt avec le couvre-feu, mais ce n'est que l'arbre qui cache la forêt. Le couvre-feu, ce n’est rien par rapport au programme de prévention qui est en cours. Par le sport, par l'art, par la culture, nous allons innover et créer d'autres méthodes que nous allons chercher à faire entendre aux autorités nationales, le gouvernement, ministres et autres, pour leur dire que vos méthodes, vos dispositifs, ne sont peut-être pas adaptés à notre culture. Donc, laissez-nous en synergie définir d'autres modalités d'action et donnez-nous les moyens de les mettre en œuvre. C'est ça l'action qu'on veut impulser.

Les jeunes invités à venir

Dans cette salle du Centre Culturel Rémy Nainsouta, les principaux concernés manquaient à l'appel : les jeunes.

Comité de pilotage du CLSPD de Pointe-à-Pitre

La procureure de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo, les appelle à venir prendre part aux discussions.

Je trouve intéressant dans la réunion de ce matin, c'est de mettre en perspective et de mettre ensemble aussi des associations. Je pense notamment au Sepsi (Service des Équipes de Prévention Spécialisée et d'Insertion), au Rectorat, à la Justice, la police, pour réfléchir ensemble, travailler ensemble sur comment intervenir plus en amont et pour éviter qu'il y ait autant de répression, mais pouvoir travailler encore plus sur la prévention de ces actes de délinquance. Il est important qu'eux aussi viennent participer. Et donc, le prochain groupe de travail, j'espère qu'il y aura des jeunes aussi pour qu'ils se sentent impliqués et qu’ils puissent nous aider à mieux comprendre ce dont ils ont besoin.

D'autres comités de pilotage auront lieu prochainement dans différents quartiers de Pointe-à-Pitre entre le 17 et le 21 juin.

 

 


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