L'eau, parmi les préoccupations majeures des Guadeloupéens selon Qualistat

Par 19/11/2020 - 10:34 • Mis à jour le 20/11/2020 - 09:11

L’institut Qualistat a rendu sa dernière analyse politique en Guadeloupe. Une enquête basée sur un échantillon de 400 personnes environ. L’âge moyen des personnes interrogées se situe autour de 48 ans, 55% sont des femmes, 45% sont des hommes. Parmi les questions posées, les préoccupations majeures des Guadeloupéens. Le sujet de « l’eau » figure en pole position.

    L'eau, parmi les préoccupations majeures des Guadeloupéens selon Qualistat

En effet, l'eau demeure en tête du classement, 45% des personnes interrogées se disent préoccupées par la question de l’eau en Guadeloupe. Suivi en deuxième position, 36% se disent concernés par le chômage et l’emploi. Ensuite, en période de crise sanitaire, seule 30% des personnes interrogées se disent préoccupées par le sujet de la santé et 23% sur la situation sanitaire. La question du chlordécone figure en 5ème position dans le classement dressé par l’institut.

Autre analyse, elle concerne l’adhésion ou non de la population en direction de la classe politique. Et là le constat est sans appel, la défiance envers cette classe politique demeure bien réelle…même s’il faut noter quand même un recul de 12 points par rapport à l’an dernier. 65% des personnes interrogées n’ont pas confiance en la classe politique contre 34% qui affirme avoir confiance.

Autre question posée : parmi les personnalités politiques, à qui faites-vous confiance pour construire l’avenir de la Guadeloupe ?

Et bien Ary Chalus Président de région, et Josette Borel Lincertin présidente du Département, sont en tête avec respectivement 59% et 51%. Qualistat ajoute que cette côte de confiance est marquée par la domination d’Ary Chalus mais aussi par la progression d’Eric Jalton, maire des Abymes et Président de Cap Excellence. Eric Jalton qui affiche 51% de côte de confiance.

On rappelle évidemment que ce sont des indicateurs chiffrés, s’ils donnent une tendance de la situation actuelle. Ils permettront sûrement d’ajuster les marges de manœuvres du côté des décideurs. 

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