Le Tour cycliste de Guadeloupe et l’incontournable « deux tons » des forces de l’ordre

Par 01/09/2024 - 07:00 • Mis à jour le 01/09/2024 - 07:46

Le Tour de Guadeloupe est décidément un moment de plaisir pour tout le monde. Et les forces de l’ordre ont aussi droit à leur ovation tout au long du parcours de la course. Reportage.

    Le Tour cycliste de Guadeloupe et l’incontournable « deux tons » des forces de l’ordre
Les forces de l'ordre en communion avec la population. Photos et vidéos : Elodie Soupama.

Alors que la police et les gendarmes ont pour mission de sécuriser le tour et d’escorter les coureurs, pas question de passer devant les spectateurs sans communier avec eux. Eux aussi profitent de cette parenthèse que représente le Tour cycliste international de Guadeloupe !

« Exceptionnel »

Le Commandant Raphaël Colin, chef d’escadron départemental de sécurité routière de la Guadeloupe :

Il y a la sécurité, comme vous l'avez dit avant tout, c'est notre mission première. Mais c'est vrai que ce moment particulier, cette parenthèse, on va dire, dans notre quotidien qui est le Tour de Guadeloupe, c'est quelque chose qui est à vivre, au moins dans une carrière de motocycliste. C'est vraiment exceptionnel. Moi, c'est vraiment la chose qui m'a le plus impressionné quand je suis arrivé en Guadeloupe, c'était le Tour de Guadeloupe, la mission sur le Tour de Guadeloupe et le sourire des Guadeloupéens et des Guadeloupéennes et leur chaleur sur cette course.

motocycliste police gendarmerie

À leur passage sur le parcours, notamment à chaque arrivée, gendarmes et policiers ont droit à leur ola. Commandant Colin, chef d'escadron départemental :

On ressent toute la chaleur du public guadeloupéen, les sourires sur le bord du parcours, le regard des enfants, l'émerveillement des enfants. On essaie de rendre tout ce qu'on peut au public, ce qui nous donne, en fin de compte.

Un accueil chaleureux

Un accueil qui change du quotidien des forces de l'ordre.

Souvent, dans le regard des personnes, on a cet aspect répressif, mais l'aspect répressif, ce n'est pas que nos missions. Il y a de la prévention, il y a du contact, de la protection, de l'échange. Et c'est vrai que sur le Tour de Guadeloupe, on est plus axé sur cet aspect-là.

Un avis que partage Fabrice Bocage, brigadier-chef de la police nationale.

Le Tour de la Guadeloupe existe depuis de nombreuses années. Et puis, c'est toujours un réel plaisir de l'encadrer en tant que fonctionnaire de police et motocycliste. Ça nous change de nos missions habituelles.

Gendarmerie tour

Le « deux tons »

Petits signes, photos avec les enfants et sourires rythment les journées du Tour, mais il ne faut pas oublier le fameux deux tons, commandant Colin.

Bien sûr, mettre un petit coup de deux tons comme c'est de coutume sur le Tour pour pouvoir déclencher la fête et à signaler l'arrivée des coureurs. Généralement, on a une réponse qui est très vive et très chaleureuse.

Ce jeu de sirènes est devenu un incontournable du Tour. Brigadier-chef Bocage.

J'ai appris de fil en aiguille que c'est un collègue qui a mis ça en place, qui a inventé le deux tons, qui en a fait une mélodie et que les gens adhéraient et que maintenant, les gens presque le réclament à notre passage. On essaie de mettre un peu de gaieté dans le cœur des personnes qui nous regardent.

Et une chose est sûre, les spectateurs jouent le jeu.

 


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