En Guadeloupe, une minute de silence pour dire stop aux violences faites aux femmes
Ce jeudi (28 août) à midi, une minute de silence a été observée à l’appel de plusieurs associations et du conseil départemental en mémoire des deux femmes tuées à Petit-Bourg le 17 août dernier. Un geste symbolique pour rappeler l’urgence de renforcer les dispositifs de protection et de prévention.
Ce geste symbolique vise à dénoncer les violences faites aux femmes et à rappeler l’urgence de renforcer les dispositifs de protection et de prévention.
Le double féminicide d’une mère et de sa fille à Petit-Bourg, le 17 août dernier, a provoqué une onde de choc dans l’archipel.
Plusieurs associations et le conseil départemental ont appelé à une minute de silence, ce jeudi (28 août), à midi.
L’ensemble de la population a été invitée à observer ce moment de recueillement sur le territoire.
Un geste symbolique pour dire stop aux violences faites aux femmes et rappeler l’urgence de renforcer les dispositifs de protection et de prévention.
Cette initiative intervient aussi dans un contexte préoccupant. Ce mercredi (27 août), au niveau national, la Fondation des femmes a alerté sur la baisse des subventions allouées aux associations.
« De la prévention toute l’année »
Pour Pascale Bénouet-Terro, membre de l’association Koumbit Fanm Karayib et présidente de l’association Solidarité femmes de Guadeloupe, il est urgent de mettre en place une stratégie locale.
Je pense que notre réflexion doit être vraiment très transversale et systémique. La question de la violence intrafamiliale, la question de maltraitance, la question de la violence tout court doit faire, de notre point de vue, l'objet d'une vraie réflexion politique, mais transversale. Il faut mener une politique de prévention toute l'année. C'est vraiment ça qui va faire changer, bouger les choses, que ce soit au niveau des établissements scolaires, dans les entreprises et au niveau aussi des foyers, des personnes. J'ai entendu sur les réseaux quelqu'un dire : ce n'est peut-être pas un féminicide, c'est un monsieur qui a pété les plombs. En effet, il a pété les plombs, mais on ne peut pas tuer une femme parce qu'on pète les plombs. On doit, au niveau aussi local, imaginer, créer, proposer. C'est vraiment ce qu'on fait au Koumbit Fanm Karayib et à Solidarité femmes. Sur le territoire, il faut trouver des ressources locales.
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