Décès d’une collégienne à Sainte-Rose : très forte émotion, aucune piste privilégiée
Beaucoup de rumeurs circulent après la découverte d'une adolescente sans vie chez elle à Sainte-Rose, dans la nuit de mercredi à jeudi (12 au 13 mars). À ce stade, aucune piste n'est privilégiée sur le mobile qui a conduit au drame. L'enquête ouverte par les autorités est toujours en cours afin de faire toute la lumière, il convient donc de rester prudent sur les causes.
Deux jours après le décès d’une collégienne de 14 ans, retrouvée morte à son domicile à Sainte-Rose, l’émotion est toujours aussi vive.
Mais, contrairement à ce qui circule un peu partout, aucune piste n'est pour l'heure privilégiée. À ce stade, aucun élément ne permet de s’orienter vers un cas de harcèlement scolaire, comme l’ont évoqué les réseaux sociaux.
Pour écarter tout doute et fermer des portes, des investigations approfondies ont été demandées par la justice juste après les faits, compte tenu de l’âge et des circonstances du drame.
De multiples causes peuvent mener à des gestes dramatiques, parfois externes au milieu scolaire, que ce soit dans le cadre privé, amical, intrafamilial ou autres. Un mal être chez une jeune personne mineure peut totalement passer inaperçu. Les gendarmes vont s’attacher à faire toute la lumière sur ces faits.
En tout cas, dès hier, une cellule d’écoute a été mise en place au collège Bebel, à Sainte-Rose, après le décès de l’adolescente. Le Rectorat a confirmé la triste nouvelle et a exprimé sa vive émotion auprès de la communauté éducative, apportant tout son soutien à la famille de l'adolescente de 14 ans, ainsi qu’à ses camarades.
Rectorat et Archevêché mettent en place une cellule d'écoute
La rectrice de l’académie de la région Guadeloupe, Christine Gangloff-Ziegler, affirme son total soutien à la famille de la jeune élève ainsi qu’à l’équipe éducative.
C’est une grande tristesse parce que c'est un drame. Je pense d'abord à la famille, évidemment à toute l'équipe éducative, à tous les autres élèves du collège, parce que tout le monde est vraiment dans une très grande tristesse face à ce drame. Il y a une enquête dn cours sur le sujet pour comprendre ce suicide et voir quelles ont été les causes. Et nous sommes évidemment attentifs à cela.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi soir, Monseigneur Philippe Guiougou « exprime sa vive émotion et apporte son soutien à la famille, aux prêtres, ainsi qu’à la communauté paroissiale de Sainte-Rose ».
Ce drame provoque un choc immense au niveau de la communauté éducative de notre archipel, au sein des équipes de catéchisme, de la pastorale des jeunes de la paroisse Sainte-Rose de Lima, et plus largement dans toute la communauté paroissiale de cette commune. Au-delà, c’est toute la Guadeloupe qui se trouve plongée dans la tristesse.
L'évêque indique qu'une cellule d’écoute et de soutien psychologique sera mise en place pour accompagner les jeunes du groupe de catéchisme de l’adolescente décédée.
Les catéchistes qui assuraient son enseignement religieux recevront également l’accompagnement psychologique et spirituel nécessaire.
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