Cédric Blondin, nouveau prêtre du diocèse de Guadeloupe
Le père Cédric Blondin a été ordonné prêtre hier après-midi (dimanche 10 septembre), en la cathédrale de Basse-Terre.
Depuis hier, le diocèse de Guadeloupe compte un nouveau prêtre.
Cédric Blondin, Basse-Terrien de 42 ans, licencié en droit, a été ordonné par Monseigneur Philippe Guiougou, dans une cathédrale Notre-dame de Guadeloupe archi-comble.
La cérémonie qui a duré 2 heures 30 a été remplie de ferveur et d'émotion.
À l’endroit-même où il avait été baptisé, l'enfant du bas-du-bourg de Basse-Terre, est devenu curé.
Il exercera dans les deux chapelles de la commune de Petit-Canal. Et, dès ce soir, à 18h30, c'est en l'église Notre-dame du Mont-Carmel à Basse-Terre où il a été façonné par le défunt révérend Père Chadler, qu'il officiera sa première célébration.
Très ému hier soir à la sortie de la Cathédrale, il livre ses premières réactions.
Je suis très heureux et rempli de joie. J’ai hâte de commencer à travailler et je désire faire la volonté de Dieu et avec fidélité. J’aimerais ne pas faire d’erreurs mais c’est comme ça qu’on apprend. Je ne connais pas Petit-Canal, je découvrirais mais c’est la volonté de Dieu, par le biais de Monseigneur. Donc, partout où il m’envoie, je dis oui
Première ordination de Monseigneur Guiougou
En tant qu'évêque, Monseigneur Philippe Guiougou a réalisé sa première ordination, hier, en la Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe à Basse-Terre.
Il était tout aussi ému et impressionné que le jeune élu. L’ensemble des équipes du diocèse avaient bien préparé cette cérémonie qui fût un beau succès. À la fois populaire et dans la foi, réunissant des familles ou des religions parfois éloignées ou différentes.
Une ferveur à travers laquelle Monseigneur Philippe Guiougou, chef de l'Église en Guadeloupe, tire de précieux enseignements.
On ne demande que ça que des enfants de ville, de quartiers, de paroisses puissent émerger pour nous donner des prêtres. C’est ce que nous attendons. Nous espérons que d’autres jeunes des quartiers viennent encore dire oui au Seigneur. On a des symboles forts, un peuple rassemblé, les prêtres qui sont là en masse, les diacres mais aussi, cette unité nous devons d’abord l’apprendre du Christ, de l’esprit sain mais elle n’est jamais gagnée. Donc il faut toujours remettre le pain sur la planche
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