Bilan Stratégie Chlordécone : des solutions existent

Depuis le début du programme, 6 000 analyses de sol ont été réalisés. Elles ont concerné 32% des sols de Guadeloupe. La qualité des produits alimentaires continue d’être une priorité et les contrôles ont été renforcés. L’objectif n’a pas changé, rétablir la confiance des consommateurs guadeloupéens à l’égard de leurs produits selon Théo Gal, le sous-préfet chargé de mission en eau, environnement et ruralités.

Il y a eu 2500 contrôles qui ont été réalisés l’an dernier et nous allons les renforcer sur les bords de route, dans les marchés, de manière à éviter que les Guadeloupéens puissent consommer des denrées impactées par la chlordécone.

Cette réunion aura aussi permis aux services de l’État de se coordonner, et de mettre à plat les perspectives pour les années à venir.

Pas de fatalité

Sur les messages à faire passer, les services de l’État veulent rester positifs. Si l’empoisonnement des sols demeure une question de santé publique, avec les années, des solutions existent pour mieux gérer la situation, notamment quand il s’agit de chlordéconémie.

 Avoir de la chlordécone dans le sang, cela ne veut pas dire que l’on est malade. Les solutions pour tester le sol existent. D’ailleurs, ce comité était axé sur les solutions, On peut bénéficier d’une consultation au centre régional de pathologies professionnelles et environnementales, des solutions aussi pour l’indemnisation des victimes de pesticides, ou pour l’amélioration des connaissances.

L’exposé de ces solutions est aussi bénéfique aux services de l’État afin d’améliorer la coordination au sein du programme.