Grève au SMGEAG : statu-quo et crainte de rupture d'alimentation

Par 04/02/2025 - 19:11

En grève depuis jeudi dernier, les agents du SMGEAG n'ont toujours pas rencontré le président de la structure. En l'absence d'entretien du réseau, le risque de ruptures d'alimentation augmente.

    Grève au SMGEAG : statu-quo et crainte de rupture d'alimentation

Les syndicats toujours mobilisés au sein du SMGEAG. Depuis le 23 janvier, un préavis de grève a pourtant été déposé. 

À ce stade, aucune avancée et les agents déplorent que le président Ferdy Louisy ne veuille pas venir discuter autour d'une table... C'est pour cette raison qu'un point presse était organisé ce matin à Jarry par l'UNSA, la CGTG et l'UTC-UGTG.

Ces derniers dénoncent aussi une communication par médias interposés sans rencontre physique. À l'origine du mouvement, leur mutuelle santé et prévoyance selon eux moins avantageuse.

Dialogue de sourd

Pascal Anne-Marie, délégué UTC-UGTG au SMGEAG, fait le point sur la situation :

C'est le statu-quo. Le président de ne daigne pas nous rencontrer. C'est déplorable. On veut échanger. On veut comprendre la position du président et de la direction. Il laisse pourrir la situation. C'est très mal venu de communiquer avec le personnel par presse interposée. Nous demandons l'application de la loi française. On veut nous diaboliser. C'est nous qui ne sommes pas bon

Serge Drelin, délégué CGTG au SMGEAG, insiste aussi sur la nécessité d'une rencontre avec Ferdy Louisy :

Tous les courriers, c'est pour le président. Et nous avons entendu qu'il a dit qu'il n'a jamais reçu de convocation. Je me demande depuis quand les syndicats convoquent le président. Je crois bien que c'est le contraire. Il s'est trompé. C'est ainsi qu'il veut discuter avec nous ? Mais nous, nous sommes prêts à discuter. Nous sommes prêts à résoudre le problème à l'amiable. C'est quelque chose qui peut être réglée en même pas une journée

Risque de coupures

Les premières conséquences de la grève pourraient se faire sentir notamment en raison de l'absence d'entretien du réseau prévient Willy Jean-Noël, délégué CSE-UNSA :

C'est un réseau qui est assez sensible au niveau de la Guadeloupe et le fait que ce soit assez sensible, les agents qui ne sont pas dessus, le réseau a tendance à se gonfler, à rentrer en résonance. Les agents sont en grève. Un réseau qui varie, c'est un réseau qui casse. Nous le savons, tout le monde le sait aujourd'hui. Du moment qu'il n'y a pas de présence sur le réseau à tout moment, ce réseau casse. Nous n'avons cessé d'alerter le président depuis le mois de novembre décembre sur cette problématique des mutuelles qui allait arriver à terme et le taux de répartition. Mais malheureusement, jusqu'à ce jour, nous n'avons aucune réponse


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