CHU : la mobilisation générale maintenue pour ce jeudi

Les négociations n’ont donc pas encore permis de sortir de la crise au CHU. Après plus de quatre heures de discussions, l’intersyndicale et la direction ne sont pas parvenus à un accord ce mercredi, qui marquait les trois semaines du mouvement entamé aux urgences le 10 juillet.

Le quotidien du pôle parents-enfants et des urgences a de nouveau été évoqué, mais la menace d’assignation qui pèse sur les grévistes a occupé toute la première partie des échanges, parfois tendus.

Cette menace d’une astreinte de 5000 euros en cas d’entrave à l’accès de l’hôpital a été qualifiée d'inacceptable par l'intersyndicale. Le directeur du CHU, Gérard Cotellon a d'ailleurs été directement ciblé, mais ce dernier persiste et réclame que l'accès au centre hospitalier ne soit pas perturbé ce jeudi matin.

60 millions de latitude financière

Par ailleurs, Gérard Cotellon a annoncé que l’avance remboursable de 20 millions d’euros accordée par l’État ne serait finalement pas à rembourser. De plus, l’assurance de 40 millions d’euros obtenue suite à l’incendie, qui devait initialement être déductible des aides de l’État, ne sera pas déduite.

Cette plus grande latitude financière pourrait permettre de répondre à plusieurs inquiétudes de l'intersyndicale, dont la question de l'approvisionnement du CHU.

Les négociations vont reprendre vendredi matin et ces discussions se feront en deux temps avec d’abord les problématiques financières et d’approvisionnement le matin et les enjeux spécifiques à chaque secteur dans l’après-midi.