Blocage au CHU de Guadeloupe : le préfet appelle au dialogue
Le préfet de la région Guadeloupe, Thierry Devimeux, a réagi ce vendredi (24octobre) au mouvement social en cours au Centre hospitalier universitaire. Depuis le matin, des personnels en grève ont mis en place des barrages filtrants devant l’établissement, compliquant l’entrée et la sortie des soignants comme des patients, et perturbant l’accès aux soins.
Dans un communiqué, le représentant de l’État rappelle que le droit de grève, de valeur constitutionnelle, "doit s’exercer dans le cadre des lois qui le réglementent" et ne peut porter atteinte à d’autres libertés fondamentales, notamment la liberté de circulation et le droit à la protection de la santé.
Il n’est pas acceptable, alors que toutes les voies du dialogue sont ouvertes, qu’un nombre limité de personnels grévistes entrave le bon fonctionnement du service public de l’hôpital.
Le préfet souligne que les revendications exprimées par les grévistes font déjà l’objet de discussions avec la direction du CHU.
Poursuivre la concertation
Trois rencontres ont eu lieu entre le 2 et le 22 octobre au sujet des conditions de travail du personnel de la blanchisserie, et les négociations se poursuivent. Par ailleurs, l’organisation du temps de travail dans les services de brancardage et de bio-nettoyage a été examinée lors d’une réunion récente et doit être de nouveau abordée lundi prochain.
Thierry Devimeux appelle les parties "poursuivre en responsabilité le travail de concertation" déjà engagé.
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