Une étude se penche sur la consommation de stupéfiants des collégiens et des lycéens guadeloupéens

Cette étude basée sur un échantillon représentatif d'élèves de l'archipel révèle que l'usage de cannabis peut parfois démarrer très tôt puisque 7% des élèves de quatrième et de troisième l'ont déjà expérimenté en Guadeloupe.

Au lycée, on monte jusqu'à 17%, mais la consommation de cannabis n'est pas forcément courante ou régulière chez les jeunes puisque moins de 8% des lycéens interrogés ont déclaré avoir consommé du cannabis durant le mois où s'est déroulée l'enquête.

Autre fait notable, les garçons sont selon cette étude beaucoup plus concernés par cette consommation que les filles. Les autres substances illicites arrivent loin derrière les cannabis, mais c'est la cocaïne qui arrive en seconde position. Un peu moins de deux pour cent des lycéens guadeloupéens en auraient déjà consommé.

Au rang des conséquences de l'usage de ces drogues, l'étude met en évidence que les élèves qui consomment du cannabis sont en moins bonne santé émotionnelle et présentent un risque de dépression bien plus élevé.

Des chiffres inférieurs à ceux de l'Hexagone

Ces chiffres sont toutefois inférieurs à ce qu'on constate en France hexagonale où là on monte à 22,5% pour les lycéens. La consommation de cannabis est plus démocratisée au niveau national et sans doute plus récurrente aussi près de 18% des élèves de lycée en hexagone affirment avoir consommé du cannabis dans l'année durant laquelle l'enquête a été réalisée contre seulement entre guillemets 12% en Guadeloupe.

Mais il y a aussi les autres substances illicites et là l'étude révèle qu'en dehors du cannabis moins de 4% des lycéens guadeloupéens ont déjà fait usage d'un produit illicite au cours de leur vie. C'est la cocaïne qui est la plus souvent citée.

Les résultats sont là encore inférieurs à ceux observés en France hexagonale ou 6,6% des lycéens ont déjà consommé une substance illicite