Il est important de reconnaître les symptômes de l’AVC

Par 03/10/2022 - 14:43 • Mis à jour le 04/10/2022 - 09:12

Ce lundi, l’ARS et l’équipe de l’unité neuro-vasculaire du CHU ont lancé une campagne de sensibilisation à la prévention de l'AVC.

    Il est important de reconnaître les symptômes de l’AVC
Une vidéo de sensibilisation a été réalisée. Image: ARS

En Guadeloupe, l’AVC (accident vasculaire cérébral) touche plus de personnes que dans l’Hexagone. Il s’agit de la première cause de handicap chez l’adulte. Sur notre territoire, 2 à 3 personnes par jour sont victimes d’AVC.

Faire VITE !

Face à ce constat, l’ARS (agence régionale de santé) et l’équipe de l’unité neuro-vasculaire du CHU ont lancé une campagne d’information et de sensibilisation à la prévention et à la reconnaissance des symptômes de l’AVC. Il s’agit aussi de mieux communiquer sur la conduite à tenir en cas d’apparition brutale d’un des signes de l’AVC pour que la prise en charge se fasse au plus vite.  

Faire vite, c’est le message que souhaite marteler l’ARS à travers cette nouvelle campagne. VITE cela signifie aussi : visage, incapacité, troubles et extrême urgence. De quoi rappeler à la fois les premiers signes d’un AVC mais aussi la conduite à adopter. Visage affaissé, paralysie faciale, incapacité à lever les bras ou à marcher correctement, troubles de l'équilibre, de la parole ou encore de la vue, tels peuvent être les signes de l'apparition brutale d'un AVC. Et dans ces cas-là, appeler le 15 ou le 112 est une des premières choses à faire.

Prévention AVC
 Donald Accrombessi et Pascal Godfroy. Photo : Jérémy Losio

Pascal Godfroy, directeur adjoint au sein de la direction de l'évaluation des besoins des populations de l'ARS :

 

Ce qu'on attend, c'est bien sûr de rappeler sans cesse à la population la reconnaissance de ces signes. Il faut vraiment que ça devienne instinctif pour justement vite pouvoir appeler en extrême urgence les services de secours.



Pour les professionnels de santé, il faut absolument faire intégrer à la population la nécessité d'agir vite car passé un certain délai, les médecins ne peuvent plus agir.

Donald Accrombessi est neurologue vasculaire au CHU : 

On constate de plus en plus que les patients viennent aux urgences, mais un peu plus tard, au-delà de 4h30, c'est simplement pas possible d'agir parce que on va simplement nuire au patient et on n'est pas là pour ça.


Des facteurs aggravants 



En Guadeloupe, l'AVC représente la première maladie de type cardio vasculaire. Chaque année, ce sont 800 à 900 patients qui en sont victimes. Des patients généralement plus jeunes qu'en Hexagone en raison de facteurs de risque tels que l’hypertension le diabète ou encore l’obésité. Lorsque que ces facteurs sont présents, le risque de faire un accident vasculaire cérébral est multiplié par quatre.

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