Des dispositifs pour encourager la pratique sportive en Guadeloupe
La Journée pour la France en forme a été l’occasion, samedi (27 avril), à Basse-Terre, de revenir sur les dangers de la sédentarité et les moyens mis en œuvre pour développer la pratique sportive sur le territoire de la Guadeloupe.
A l'initiative du gouvernement était organisée partout en France, hier (samedi 27 avril) une Journée pour une France en forme.
Une manifestation qui entre dans le cadre de la grande cause nationale en cette année olympique, au cours de laquelle il s'agit de découvrir les bienfaits de l'activité physique et sportive quotidienne.
Au regard des chiffres affolants de surpoids et d'obésité, signe d'une grande sédentarité et d'une précarité aussi qui se développe, c'est un problème de santé publique crucial qui concerne tout le territoire de la Guadeloupe. Il faut donc réagir et « se bouger ».
Un diagnostic et des pistes
Hier après-midi (samedi 27 avril), représentants de l'Etat, élus, professionnels de santé et des activités physiques et sportives, dirigeants d'associations et bénévoles s'étaient donné rendez-vous à l’auditorium Jérôme Cléry, à Basse-Terre, pour, au-delà d'un diagnostic, évaluer les besoins et élaborer les pistes et les moyens à développer à court, moyen et long terme.
Laurent Legendart, directeur général de l'Agence régional de santé en Guadeloupe a expliqué les actions et la politique de santé publique de l'ARS dans ce secteur de compétences.
Nous avons des actions de prévention, promotion de la santé que nous finançons par appel à projets. L'activité physique, sportive, notamment, adaptée pour les personnes les plus éloignées du sport, c’est un axe de travail important. Nous avons un appel à projets qui sortira début mai spécifiquement sur cette thématique. Puis, d'une manière générale, ça fait 6 ans maintenant que l'ARS de Guadeloupe Saint-Martin-Saint- Barthélémy accompagne les activités du groupe HTA GUAD, HTA pour Hypertension Artérielle, qui consiste à financer de l'accompagnement de professionnels de l'activité physique adaptée, précisément pour les personnes les plus éloignées du sport.
Perte de la capacité physique
Pilotée par la Drajes, la rencontre de samedi a permis de s'imprégner du long cheminement qu’il reste à parcourir et de la lourde tâche qui attend toutes les compétences qui agissent dans le domaine de la santé publique et des activités physiques et sportives pour redresser une situation sanitaire en très grosse difficulté.
On constate, en effet, une perte de la capacité physique près de 20 % chez les plus jeunes, un temps d'écran qui est en augmentation et une perte de la capacité cardiopulmonaire.
Philippe Le Jeannic, inspecteur de la Jeunesse et des sports, explique quels sont les dispositifs mis en place par la Drajes pour favoriser la pratique physique par tous et partout.
La Drajes pilote plusieurs dispositifs, que ça soit autour de l'apprentissage de natation. C'est également les deux heures de sport au collège pour amener les scolaires vers les clubs, avec une pratique complémentaire à celle de l'EPS. Et puis, c'est également les 30 minutes d'activités quotidiennes en primaire qui se sont généralisées. Et c'est en lien également avec des projets de formation qu'offrent aussi les fédérations, avec aussi des dynamiques avec les collectivités pour aménager les équipements sportifs au sein des établissements scolaires, mais également en périphérie, pour favoriser la pratique.
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